Le Rapid de Relizane
jouera en Ligue 2 professionnelle après avoir été débouté dernièrement par le
TAS de Lausanne. Une affaire qui a défrayé la chronique et qui aurait pu être
évitée si l'administration du club de la Mina avait introduit son recours dans
les délais devant la commission compétente de la LFP. Le RCR paie cash ainsi
les erreurs d'une gestion approximative depuis son accession en Ligue 1
professionnelle.
Une équipe soi-disant
professionnelle doit être gérée par des connaisseurs en la matière.
L'entraîneur Bouzidi Youcef, qui vient de jeter
l'éponge, l'a constaté à ses dépens. Un divorce consommé à l'amiable avec le
président Hamri avant le match contre l'ASO Chlef mais qui dénote la mauvaise passe que traverse le
club phare de la Mina qui n'a récolté que deux petits points en trois matches,
en concédant deux nuls à domicile face à la JSM Béjaïa
(3-3) et l'ASO Chlef (0-0) et en s'inclinant à
l'extérieur 2 à 0 face à l'AS Aïn Mlila.
Une crise de résultats justifiée par une préparation d'intersaison indigne d'un
club professionnel et les conséquences en sont là. Bouzidi
lui-même avait déploré le manque de moyens logistiques et l'indisponibilité de
nombreux joueurs durant cette phase. Les problèmes sont toujours d'actualité et
la direction de l'équipe doit prendre le taureau par les cornes et donner un
coup de pied dans la fourmilière avant qu'il ne soit trop tard. Le coach Bouzidi n'a pas supporté de travailler dans des conditions
jugées insupportables, citant les cas des joueurs arrivant en retard à
l'entraînement et d'autres qui se croient les piliers en faisant la grosse
tête, entravant avec leur indiscipline son travail. Devant cette situation
burlesque, les inconditionnels du RCR sont aujourd'hui inquiets pour l'avenir
de leur équipe favorite et appellent le staff dirigeant à assumer ses
responsabilités afin de sortir l'équipe de l'impasse où elle se trouve. Le Rapid doit se prémunir pour éviter toute mauvaise surprise
en fin de saison. Car au train où vont les choses, la situation n'est guère
reluisante. La première responsable de la wilaya aura son mot à dire sur ce
sujet.