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Ils étaient un peu plus de 500
étudiants de la 2ème à la 6ème année de médecine, venus de la faculté du
Chalets des Pins et encadrés par des membres de l'organisation estudiantine
l'union générale des étudiants libres (UGEL), qui ont envahi hier matin le
centre hospitalo-universitaire de Constantine (Chu) pour tenir un sit-in devant
le département de formation, situé à l'intérieur de l'établissement hospitalier.
Ces étudiants en colère étaient venus demander à être reçus par les
responsables de cette structure qui dépend du secteur de l'enseignement
supérieur et de la recherche scientifique. Ils ont commencé à affluer à partir
de 9h du matin et ils sont restés là jusqu'à 13h avant de se disperser car
personne n'a daigné les recevoir pour écouter leurs doléances. Ils ont donc
promis de revenir sur les mêmes lieux aujourd'hui dans la matinée pour
poursuivre la protestation en brandissant une plateforme de revendications.
En tête de cette plateforme, figure bien en place le problème immédiat de la sécurité au sein de leur faculté et ils exigent l'instauration de conditions minimales de sécurité. A ce sujet, M. Benzahra Mossaab, le représentant de l'UGEL que nous avons contacté hier à la fin du sit-in, nous a signalé que les étudiants de la faculté de médecine ont été victimes de trois agressions en trois jours, «des agressions commises par des éléments étrangers à la faculté», a-t-il précisé, avant d'ajouter qu'il a demandé aux responsables de la faculté la mise en place d'une structure de sécurité pour protéger les étudiants ou bien carrément l'installation d'un poste de police. Le second point revendiqué par les étudiants protestataires porte sur le transport au niveau de la ligne reliant la faculté à l'institut de chirurgie dentaire du boulevard Chihani Bachir, dans le quartier Emir Abdelkader. Ensuite, ils dénoncent le manque de places pédagogiques dans cette faculté «conçue pour 700 étudiants et qui renferme maintenant plus de 1200», disent-ils. «A cause de cela, nous explique un membre de l'UGEL, des étudiants en médecine ont été dispatchés entre la faculté des arts et la faculté des techniques urbaines et nous demandons qu'ils soient réintégrés à la faculté de médecine». Et pour terminer, les étudiants protestataires ont exigé la constitution d'une commission ad hoc pour régler tous les problèmes qu'ils rencontrent. Et cette commission, ont-ils demandé, doit être composée de représentants de la faculté de médecine, des œuvres universitaires, du Chu ainsi que de leurs représentants. Ils ont même menacé que si cette commission n'est pas mise en place, ils feront chaque jour des sit-in de protestation au Chu ou ailleurs au niveau des structures universitaires et même de la tutelle, à Alger. |
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