Sombre
avenir pour les concessionnaires automobile, qui se trouvent plongés dans
l'inquiétude, le désarroi et le désespoir. Dans ce contexte, l'Association des
constructeurs et des concessionnaires automobiles, en Algérie (AC2A), dans un
courrier adressé, lundi 18 septembre, au ministre de l'Industrie et des Mines,
décrit « une situation catastrophique », dans le secteur automobile national. «
L'absence de lignes claires quant aux périodes d'attribution des quotas, mais
aussi aux volumes attendus, plonge nos entreprises dans une situation précaire
inédite. Au-delà de nos propres intérêts, ce sont des dizaines de milliers
d'emplois et des centaines d'entreprises qui sont touchés. En effet, l'ensemble
de notre réseau de distribution est impacté et malheureusement nous ne pouvons
qu'assister à la fermeture continue de nos entreprises », souligne, dans sa
correspondance, l'AC2A. L'association, qui regroupe une quarantaine de
concessionnaires, accuse le gouvernement de manquer à ses engagements. « Les
orientations industrielles, légitimes, auxquelles nous nous devions de
souscrire, n'ont pas été, pour la majorité, autorisées et alors que des
investissements importants ont été consentis », déplore l'AC2A, non sans
avertir les pouvoirs publics contre les conséquences de ce blocage sur l'emploi
et les entreprises. « La situation de blocage actuelle aura pour conséquence
de, définitivement, faire fermer nos entreprises. Sans oublier l'impact négatif
pour nos clients et notamment la notion de service après-vente et de garantie
», prévient-on. Gardant, quand même, un brin d'espoir, l'AC2A affiche, dans la
missive adressée au ministre de l'Industrie et des Mines, sa disponibilité à un
dialogue franc et constructif sur cette situation et l'avenir du secteur
automobile national.