Les Mouloudéens de la capitale se sont
contentés d'un seul petit but inscrit par Nekkache à
la 9' et le moins que l'on puisse dire pour eux et qu'ils risquent de le
regretter au match retour. Une petite victoire laborieuse devant un adversaire
nommé le Club Africain qui ne lui fera pas de cadeaux lors du match retour sur
la pelouse du stade Radés à Tunis. Le Doyen qui avait à cœur en effet de
prendre option pour la seconde manche en vue de composter son billet pour les
demi-finales et surtout redonner le sourire à son public après sa défaite dans
le derby algérois face au CR Belouizdad s'est frotté
à un dur morceau. C'est dire ce qui attend le coach Bernard Casoni
et sa bande à Tunis pour espérer aller encore loin dans ce challenge
continental. Cela dit, comme au bon vieux temps pour le plaisir des
nostalgiques, Mouloudéens d'Alger et Clubistes de
Tunis n'ont pas fait dans la dentelle et ont livré une bataille sans merci sur
la pelouse du 5-Juillet devant un public très nombreux. Décidée donc à prendre
option pour cette première manche, la composante alignée par le coach Casoni a très vite trouvé la faille. On jouait la 9', Balegh sur son flanc gauche tente le drible et décroche un
tir croisé. Le cuir, détourné légèrement de sa trajectoire par le pied d'un
défenseur Clubiste, atterrit devant Nekkache qui n'en
demandait pas tant pour battre facilement le gardien Dekhili
et faire vibrer les gradins d'un stade acquis tout à la cause du Mouloudia. Une réalisation qui secoua en fait les poulains
de Marco Simoné. Un jeu plutôt équilibré d'un côté comme
de l'autre sanctionnera les débats obligeant d'ailleurs les deux gardiens à
faire preuve de vigilance jusqu'à la pause citron. Au retour de celle-ci les
Algérois, dans l'obligation de faire mieux, tenteront le tout pour le tout mais
buteront à chaque fois sur un bloc bien en place. Loin de se contenter de
limiter les dégâts, les Tunisiens avec l'entrée de Chenihi
se permettront même d'aller mettre Chaouchi en danger
à plusieurs reprises. En face, les Mouloudéens, à
force que les minutes s'égrenaient, confondirent vitesse et précipitation et
ratent par conséquent au moins trois occasions de corser la note et se mettre à
l'abri. Et c'est sur se score étriqué en faveur des
Algérois que les vingt-deux acteurs se sont quittés en attendant de se
retrouver pour une seconde manche qui sent déjà la poudre. Du pain sur la
planche pour Casoni, appelé d'ici là à trouver
d'autres solutions pour éviter le siège éjectable.