Les
habitants de la cité 2.500 logements location-vente, mitoyenne au cimetière Aïn El Beida, ont organisé hier un sit-in devant la
nouvelle école. Ils revendiquent l'ouverture de cet établissement pour épargner
à leurs enfants les déplacements vers les écoles d'Es-Sénia
et d'Oran. Ces derniers, par le biais d'une lettre adressée au wali d'Oran,
dénoncent leur calvaire quotidien depuis le début de l'année scolaire. Ayant
pris possession de leurs logements en début d'année, les habitants de cette
cité dénoncent l'absence d'infrastructures scolaires. L'école, construite au
niveau du site 01, n'a pas été équipée et n'a pas été ouverte, alors que les
travaux de réalisation de la deuxième école avancent à un rythme très long,
affirment-ils. Ils réclament plus d'attention de la part des autorités locales
pour alléger la souffrance des écoliers qui continuent de parcourir des
kilomètres pour joindre leurs établissements scolaires à Es-Sénia
et à Oran. Face à cette rude situation, les élèves doivent sortir très tôt le
matin pour arriver en classe à l'heure. Une souffrance pour les enfants et
leurs parents. Selon les représentants des habitants, ils vivent le calvaire
dans cette cité-dortoir, dépourvue de presque tout, depuis l'attribution des
premières unités de cette cité où il n'existe ni commerces ni routes? Ils
demandent l'ouverture de locaux commerciaux, le lancement des travaux de
réalisation d'un lycée et d'un collège, l'ouverture d'une annexe
administrative, la sécurisation de la cité par l'ouverture d'un commissariat ou
d'une sûreté urbaine, l'ouverture d'une polyclinique même mobile. Ils
sollicitent, dans le même sillage, l'inscription au titre d'équipements d'une
troisième école, sans oublier une crèche qui relèverait du secteur public. Ils
menacent de tenir chaque samedi un sit-in de protestation jusqu'à ce que leurs
demandes soient entendues. Signalons que les travaux de réalisation de la route
d'accès du CW 73 (Oran-Aïn El Beida) à la nouvelle
cité AADL, sur un linéaire de près d'un kilomètre, ont été achevés. Toutefois,
ce nouvel axe qui devait atténuer le calvaire des habitants de cette cité n'a
toujours pas été ouvert à la circulation automobile. Cette voie, réalisée à
l'intérieur de la parcelle qui devait être utilisée comme extension du
cimetière, reliera la nouvelle cité AADL à l'esplanade du cimetière d'Aïn El Beida, qui fait office de terminus de la nouvelle
ligne urbaine 16. Avec cette pénétrante, les bus pourront rallier la cité et
ainsi faciliter la tâche aux bénéficiaires de logements AADL en matière de
transport.