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Le
ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le
professeur Hasbellaoui, a annoncé hier un projet
d'une réorganisation du schéma de soins du patient pour améliorer sa prise en
charge médicale. «Nous préparons une nouvelle feuille de route consistant en la
réorganisation du schéma de soins du patient. Il est très important d'améliorer
les conditions de travail des praticiens et des paramédicaux et par conséquent,
la prise en charge du malade», a-t-il déclaré à la presse, en marge du
séminaire national d'évaluation des activités des programmes de santé scolaire
et universitaire. Le Pr. Hasbellaoui a estimé que le
professionnel de la santé en Algérie doit exercer dans un environnement
favorable, ajoutant que «la principale contrainte du secteur n'est pas d'ordre
financier mais liée à un déficit en ressource humaine formée». «Lorsque vous
formez un médecin spécialisé pendant 13 ans, il lui faut un minimum
d'expérience et de pratique pour qu'il soit un praticien complet», a-t-il
poursuivi, relevant le déficit en personnel qualifié enregistré dans certaines
spécialités cardinales comme la cardiologie, la gynéco-obstétrique et
l'anesthésie-réanimation. Face à cette situation, le ministère a lancé un
programme visant à amoindrir le ressenti de ces déficits, à travers, entre
autres, la télé-radiologie pour certaines spécialités.
Campagne sur la vaccination Interrogé sur la question de la sécurité du médecin en exercice, le ministre a fait savoir que ce dossier n'incombe pas uniquement à son département, informant de l'existence d'une coopération avec celui de l'Intérieur et des Collectivités locales à ce sujet. «Il est anormal qu'un médecin ou un paramédical soit agressé dans son lieu d'exercice. Le citoyen algérien a le droit d'être mécontent du service rendu mais des moyens légaux existent pour l'exprimer, comme le dépôt d'une plainte», a-t-il observé, précisant que les actes ne relevant pas de l'exercice de la profession médicale (délinquance) n'incombent pas à son secteur mais à celui de la justice. Abordant l'objet de la rencontre, le ministre a insisté sur l'importance de la vaccination pour la santé du citoyen, faisant état du lancement prochain d'une campagne de sensibilisation. Il a également fait part d'une campagne de rattrapage contre la rougeole et la rubéole, précisant que «la rubéole congénitale est à l'origine de malformations très graves». «La vaccination en milieu scolaire ne s'est jamais arrêtée, ces campagnes servent à une couverture sanitaire optimale», a-t-il ajouté, soulignant l'importance de l'adhésion de tous les partenaires, à savoir les parents d'élèves et le ministère de l'Education, pour réussir le challenge de l'élimination de certaines affections. A ce propos, il a salué le rôle des Unités de dépistage et de suivi (UDS) en milieu scolaire, au nombre de 2.000 à travers le territoire national, tout en reconnaissant les difficultés que certaines d'entre elles rencontrent et qu'il s'agira de prendre en charge. |
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