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Les parties communes des différentes
facultés de la ville universitaire de Ali Mendjeli, surtout les espaces verts, sont en perdition à
telle enseigne que ces espaces censés être verts sont devenus totalement pâles
et jaunes, à cause principalement d'un laisser-aller manifeste, selon aussi
bien les étudiants que les enseignants. Ce qui est regrettable,
poursuivent-ils, c'est que malgré l'investissement colossal consacré à la réalisation
de cet édifice scientifique, le côté gestion des parties en question a été
omis, ce qui se traduit de façon négative sur le panorama général ainsi que le
tissu intérieur de la ville universitaire. Questionné sur ce sujet, le recteur
de l'université Constantine « Salah Boubnider »,
Ahmed Bouras, reconnaît qu'il s'agit là bel et bien d'un vrai problème et d'un
ratage, en la matière, qui préoccupe toute la famille universitaire, les
étudiants et enseignants comme l'administration. Et d'indiquer que c'est réellement
le gros point noir, « pour des espaces dédiés à la verdure et à tout ce qui est
fleuri, ils sont totalement devenus, suite à un laisser-aller évident, des
espaces jaunis et plus que de mesure ». Révélant, dans ce cadre, qu'avec les
doyens des différentes facultés, un rapport détaillé de la situation a été
adressé au ministère de tutelle (enseignement supérieur et recherche
scientifique), pour trouver une solution et dégager un mécanisme à même de
pouvoir assurer une gestion efficace de ces parties communes. Et notre
interlocuteur de faire savoir que l'on est arrivé à déplorer cette situation du
fait de chevauchement de compétences des facultés et autres institutions, qui
se trouvent à l'intérieur de cette ville universitaire, en sus de la direction
des œuvres universitaires avec la l'existence de 19
résidences.
L'énorme investissement dans la réalisation de cette « ville » n'a pas empêché qu'elle soit restée ensuite livrée à la nature sans entretien et maintenance. Et de citer l'exemple de l'esplanade centrale, dotée initialement de fontaine et jets d'eau et qui était censée représenter un espace de détente et d'oxygénation, et qui a fini par connaître dégradation sur dégradation. « Dans ces conditions, j'ai pris l'initiative de faire un rapport, en concertation avec les doyens des différentes facultés, qui a été envoyé à la tutelle, qui n'a pas tardé à envoyer une commission pour voir de visu de quoi il retourne. Et les conclusions de celle-ci n'ont pas varié d'un iota des nôtres », conclura-t-il. |
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