|
![]() ![]() ![]()
Centre :
Bouira: Les citoyens attendent les résultats du laboratoire sur la viande infecte
par Farid Haddouche ![]()
Les citoyens concernés par la viande infecte qu'ils
avaient aussitôt signalée aux services vétérinaires de la direction des
services agricoles (DSA) qui ont, à leur tour, prélevé des échantillons qu'ils
ont envoyés au laboratoire vétérinaire régional de Draâ
Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi
Ouzou, attendent toujours les résultats des analyses
pour être édifiés sur ce phénomène qui a touché plusieurs wilayas et qui
revient à chaque fête de l'Aïd El-Adha. En effet, des
citoyens de la ville de Bouira et d'autres régions
limitrophes se sont présentés au deuxième jour de l'Aïd, au niveau de
l'inspection vétérinaire de la direction des services agricoles (DSA) pour
signaler que des parties de leurs moutons sacrifiés devenaient verdâtres et
dégageaient aussi une odeur pestilentielle. Les réponses des services concernés
sont quelque peu rassurantes quand ils avancent que les conditions climatiques
portant un taux d'humidité assez élevé, l'absence des mesures d'hygiène
adéquates et le fait de laisser la carcasse du mouton à l'air libre assez
longtemps, sans respecter les normes de conservation, peuvent produire une
putréfaction de la viande. Mais d'autres professionnels prétendent que la
dégradation de la viande ovine aurait à voir avec l'engraissement de bêtes par
des aliments combinés à des expédients et des ajouts nocifs et dangereux. En
tout état de cause, et tant que les résultats du laboratoire vétérinaire
régional d'analyses ne sont pas encore connus, pour déterminer avec exactitude
l'origine de ce phénomène qui a tendance à revenir maintenant à chaque fête de
l'Aïd El-Adha, égal à un immense sacrifice de bêtes
ovines, il ne sert à rien de spéculer. Sauf qu'il faut rappeler que ce
phénomène a tendance à se manifester à chaque Aïd El Adha,
étant donné que la viande ovine a été signalée avariée dans plusieurs wilayas
du pays et qu'une enquête a été ouverte par le ministère de l'Agriculture et de
la Gendarmerie nationale. Les résultats avaient conclu que les conditions
climatiques et l'absence d'hygiène étaient à l'origine. Mais cette conclusion
n'a pas rassuré les sceptiques.
|
|