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Afin de lever les contraintes pouvant exister dans le
lancement de leurs projets d'investissement, le wali de Blida, M. Mustapha Layadhi, a rencontré dernièrement les investisseurs de la
wilaya pour ouvrir avec eux un dialogue confiant et serein et se concerter sur
les moyens à mettre en œuvre pour cela. En effet, la valorisation des biens
existants, le renforcement du foncier et l'accompagnement par des facilités des
investissements porteurs de richesses et créateurs d'emplois sont les priorités
du wali qui a, dès sa prise de fonction, pris les devants pour accélérer le lancement
des projets.
Lors de son intervention, M. Layadhi a appelé à la mise en place d'un comité de réflexion ayant pour mission l'étude de tous les dossiers de demande d'investissement. Il affirma qu'il était surtout intéressé par le chiffre d'affaires des entreprises qui investissent dans la région et qui participent à son développement de manière efficiente. Il annonça aussi que la nappe phréatique ayant atteint un niveau trop bas, les investissements demandeurs de quantités d'eau trop importantes ne seront plus acceptés. Quant aux foires tenues de manière anarchique et qui causent un grand déficit aux commerçants, elles ne pourront plus planter leurs chapiteaux. Afin d'inciter les investisseurs à se tourner vers la production de biens et de services, le wali a annoncé aussi que la wilaya de Blida n'acceptera plus qu'elle soit uniquement un terrain de dépôt avec une prolifération de chambres froides au détriment de la production, surtout pour l'agriculture. Il s'est par ailleurs étonné que, possédant une usine de lait sur son territoire, la wilaya de Blida accuse un grand déficit dans cette denrée vitale pour tous. Pour M. Kamel Moula, président du CEIMI (Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja), l'industriel algérien a besoin d'être rassuré quant à l'écoulement de sa production devant la baisse du pouvoir d'achat des Algériens et la dévaluation du dinar qui leur a causé d'énormes déficits, les empêchant de dégager les bénéfices nécessaires au lancement d'autres investissements. La bureaucratie est aussi évoquée comme un frein au lancement de projets viables en donnant l'exemple d'un industriel qui a investi dans la fabrication de médicaments en s'associant avec un producteur étranger et qui n'arrive toujours pas à démarrer les travaux bien qu'il ait acheté le terrain d'assiette chez un propriétaire privé et qu'il ait terminé toutes les opérations administratives requises. A la fin de la rencontre, le wali a précisé qu'il va réunir le conseil de wilaya pour étudier dans le détail les 1.300 dossiers d'investissement réceptionnés par les services concernés. |
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