|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
L'intersyndicale
autonome prévoit deux réunions pour préparer la rentrée sociale qui s'annonce
chaude si certains dossiers, comme la retraite et le code du travail, ne sont
pas réglés au plus tôt.
Selon Lyès Mrabet, SG du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), les deux réunions de l'intersyndicale sont prévues les 8 et 16 septembre. D'ordre technique, la première réunion «est chargée de finaliser le travail du projet du code du travail». Les «premiers responsables de chaque syndicat» se réuniront le 16 septembre pour «voir ce qu'il y a lieu de faire» par rapport «aux dossiers en suspens» posés par l'intersyndicale depuis l'année écoulée. Cette rencontre de «concertation» abordera les questions liées à la retraite, le code du travail, les contraintes à l'activité syndicale et la problématique du pouvoir d'achat. Sur toutes ces questions, l'intersyndicale «maintient ses positions», notamment sur le «refus» des aménagements apportés par l'exécutif au régime de retraite. «Concernant le code du travail, après nous avoir remis une copie du projet de loi, la démarche du gouvernement n'est pas claire à ce sujet», affirme Dr. Mrabet. Sur la «problématique du pouvoir d'achat», notre interlocuteur note une série d'éléments comme la «dévaluation de la monnaie et l'inflation», mais surtout «l'absence de toute maîtrise des prix, la disponibilité des produits et la régulation du marché». Autre sujet au menu de la 2e réunion de l'intersyndicale, les «questions liées à l'exercice du droit syndical». Il cite, pour illustrer ses propos, des «situations de licenciement de cadres syndicaux (dont ceux du syndicat autonome d'Algérie Poste)», mais également le «refus d'agrément» du Safap (Syndicat algérien des fonctionnaires de l'administration publique) «dont le dossier est depuis 2014 au ministère du Travail qui n'a pas encore remis le récépissé de dépôt». «Il y a aussi des cas de cadres syndicaux du SNPSP poursuivis en justice, et d'entraves à l'exercice syndical pour d'autres», ajoute notre interlocuteur. Le SG du SNPSP rappelle que la demande d'audience au Premier ministre introduite par l'intersyndicale à l'époque de Abdelmadjid Tebboune, «a été renouvelée» après la nomination de Ahmed Ouyahia, et que la coalition des syndicats autonomes «attend toujours une réponse». «Nous avons demandé l'organisation du bipartite gouvernement-syndicats pour évoquer la rentrée sociale. Malheureusement, nous n'avons enregistré aucune réaction». Une demande d'audience a été également introduite, depuis l'époque de Tebboune, pour «rencontrer le ministre du Travail» pour «évoquer les questions relatives aux entraves aux libertés syndicales et pour s'informer sur la démarche du gouvernement concernant le projet de loi portant code du travail». |
|