Elles
sont près d'une trentaine de familles d'anciens militaires ayant bénéficié de
logements sociaux dans le cadre d'une convention signée entre l'OPGI d'Oran et
l'institution militaire, qui ont décidé de squatter leurs logements suite au
retard accusé dans la réception du projet de 48 logements situés à Bousfer. Selon des représentants de ces familles, des
militaires en retraite, « les logements sont réceptionnés sans électricité, ni
gaz, ni eau, ni les travaux de VRD. Depuis huit mois que les 48 logements sont
achevés, l'OPGI tarde à réaliser tous ces branchements malgré notre insistance
lors de nos réunions tenues avec la direction ». Ne voyant rien venir, la
majorité des bénéficiaires ont décidé d'occuper leurs logements dans une cité
encore en chantier en l'absence de toutes les commodités. «Nous vivons
actuellement dans des conditions difficiles et malgré les tentatives de l'OPGI
de nous faire sortir de force, nous avons résisté et nous appelons maintenant
les autorités locales à intervenir pour régler notre problème», a expliqué un
des représentants de ces familles.
Il a
souligné que «les bénéficiaires ont déjà effectué le versement de la somme de
30.000 DA à l'OPGI au mois de décembre 2016 en espérant habiter leurs logements
dans les plus brefs délais mais aucune suite après. C'est ce qui nous a poussé
à occuper nos logements». Aujourd'hui, toutes ces familles attendent que leur
cité soit achevée pour y vivre dans des conditions décentes.