De nombreux quartiers de la ville de Annaba et sa périphérie vivent ces jours-ci au rythme
d'une pénurie d'eau jamais vécue auparavant et en pareille période.
C'est-à-dire l'été, en ce mois d'août où le mercure culmine à plus de 35 degrés
qui signifie des besoins de plus en plus importants en eau. Du coup, ce sont
les camions-citernes qui vendent le litre d'eau à
raison de 3 DA, ou bien pour ceux qui ont des voitures, aller vers une source
quelque part, surtout celles situées dans la wilaya d'El Tarf,
devient inévitable. Sauf que ce marasme n'a que trop duré et commence à
exacerber bon nombre de gens, avec cette eau qui fait défection et à défaut
distribuée avec parcimonie et dont les conséquences pour le moins gênantes
commencent à avoir leurs effets négatifs sur les ménages et les commerces.
Quant à ce manque d'eau, il est dû à cinq
fuites d'eau recensées sur la conduite principale gravitaire qui prend son
départ du barrage de Cheffia Bounamoussa,
en passant par le territoire des communes de Asfour
et Zérizer dans la wilaya d'El Tarf
jusqu'à la station de traitement de Chaiba, Annaba,
qui s'est traduit par une baisse drastique de la production d'eau selon les
services de la DRE de la wilaya d'El Tarf. S'agissant
de la réparation de ces fuites, signalées aux instances centrales, elle
incomberait aux services de l'ADE de la wilaya de Annaba,
selon un responsable de la DRE. Enfin, selon toujours les mêmes services, avec
ces fuites devenues récurrentes, et à l'effet d'éviter ce genre de
désagréments, il faudrait le moment opportun stopper l'alimentation en eau
potable à partir de cette conduite et réparer les tronçons défectueux.