Deux sit-in ont été tenus hier devant le cabinet
du wali. Il s'agit d'abord des souscripteurs aux 1.000 logements LPA «Batigec», situés au niveau de l'UV 15 à Ali Mendjeli et dont les travaux sont quasiment à l'arrêt,
d'une part, et de ceux du lotissement d'El Ménia qui
traîne depuis 1988 (près de 30 ans) sans solution effective sur le terrain.
Ainsi et après une éclipse de plusieurs mois, les souscripteurs aux logements
LPA «Batigec» sont venus protester contre les
«exigences, non justifiées» du promoteur qui a donné beaucoup d'espoir au
début, mais a été vite démenti sur le terrain. Selon leur représentant, M. Adlan, le chantier est pratiquement fermé, avec juste 4 ou
5 ouvriers, pour cause essentiellement de non-paiement des dus des entreprises
sous-traitantes, qui se montent à près de 11 milliards de centimes, d'après
elles, et qui menacent d'arrêter carrément les travaux. Suite à une réunion infructueuse
tenue avec le directeur régional de «Batigec», «nous
avons eu une autre avec le PDG du groupe à Alger, qui a été sanctionnée par un
PV d'accord sur plusieurs points, dont notamment celui des créances des
sociétés sous-traitantes. Malheureusement, le paiement de ces dernières n'a
touché que 30% d'entre elles, d'où le blocage de la situation. Aussi nous
demandons au wali d'intervenir pour nous trouver une solution, sinon nous
serons contraints d'aller en justice». Reçu par le chef de cabinet, le représentant
des souscripteurs s'est vu dire que le wali demande de lui donner un délai
d'une semaine. Le second rassemblement a concerné les acquéreurs de terrains au
niveau du lotissement «El Ménia», qui, depuis près de
30 ans maintenant, n'ont toujours pas réglé leur problème, à savoir jouir
pleinement de leurs lots respectifs et commencer à y construire leurs maisons
ou commerces. En effet et selon le président de l'association des concernés,
M.C. Meslem, «depuis 30 années, nous attendons de
nous installer dans nos biens, mais malheureusement et malgré la régularisation
de la situation, notamment celle des actes de propriété, nous ne pouvons rien
faire car le lotissement manque de routes d'accès et de viabilisation». «Et à
cause de cette situation, la mairie refuse de nous délivrer le permis de
construire», dira-t-il. «En expliquant tout cela au wali, qui nous a reçus, ce
dernier a été scandalisé par tant de retard et nous a invités à lui accorder
une semaine pour voir de quoi il retourne exactement», dira-t-il.