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Alors
que le monde de la santé est sévèrement critiqué conséquemment à l'affaire de
Djelfa, la tutelle se rapproche des partenaires sociaux pour trouver des
solutions aux problèmes du secteur soulevés par les professionnels concernant,
entre autres, les conditions d'exercice de la garde, la sécurité du personnel
de la santé et l'amélioration des conditions de travail.
Ainsi, et à l'issue d'une série de réunions tenues entre le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) successivement avec les représentants du syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU), le syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), le syndicat national des médecins libéraux et le conseil national de déontologie médicale, la volonté affichée par Mokhtar Hasbellaoui, dès sa prise de fonction, de privilégier le dialogue suit sa route. Le communiqué du MSPRH revient sur ces rencontres indiquant que les parties se sont engagées à tout faire pour «la résolution rapide des problèmes». Cette série d'entretiens, entrant dans le cadre du cycle de concertation, «ont permis d'aborder différentes questions de l'heure», ajoute le communiqué qui précise qu'elles ont été «l'occasion de mettre en relief les convergences de vues» quant aux problèmes soulevés. Le ministre a voulu rassurer ses interlocuteurs affirmant, pour la circonstance, que «les avancées enregistrées seront consolidées et les acquis préservés». Parmi les syndicats reçus, le SNECHU qui avait interpellé, au courant de cette semaine, le ministre sur l'affaire de la mort de la jeune parturiente de Djelfa. Le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, et dans son communiqué en date du 17 août dernier, s'est dit étonné de la précipitation de la tutelle à se porter partie civile dans cette affaire avant même les conclusions de l'enquête administrative et judiciaire. Le MSPRH avait annoncé, rappelons-le, le 29 juillet, dans un communiqué, sa décision de se constituer partie civile dans cette affaire. Le SNECHU qui remet en cause les défaillances d'un système de santé «dépassé par les transitions socio-économiques» estime que la position du ministère a attisé la haine et le mépris envers le corps de la santé. Rappelant le manque de moyens matériel, humain et sécuritaire au niveau des structures sanitaires, le syndicat a également appelé la tutelle à intervenir pour faire cesser la campagne de «dénigrement» lancée sur les réseaux sociaux et certains médias contre le personnel médical. Deux mois après sa nomination, Mokhtar Hasbellaoui avait ouvert un cycle de dialogue avec les partenaires sociaux de son secteur. Il avait reçu entre autres les secrétaires généraux de la Fédération nationale des travailleurs de la santé (FNTS/UGTA) et du Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM). Le ministre avait affiché sa disposition à associer les syndicats dans le travail de réforme du secteur afin d'optimiser ses moyens, d'améliorer la couverture sanitaire et d'assurer une meilleure prise en charge des malades partout en Algérie. |
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