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L'hospitalisation
d'une quarantaine de personnes à Miliana, wilaya de Aïn
Defla, n'a rien à voir avec une quelconque
contamination de l'eau potable, a affirmé, ce lundi, le ministère des
Ressources en eau.
Le département de Hocine Necib a tenu à rassurer sur la qualité de l'eau potable, en écartant toute hypothèse de sa contamination. Dans le communiqué du ministère, il est question d'analyses des eaux prélevées qui ont donné lieu à des résultats négatifs. On apprend aussi que pour étudier cette éventualité, une commission avait été constituée du chef de daïra de Miliana, du maire de la commune mère, du directeur de wilaya des Ressources en eau, du directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), ainsi que les services de la Santé publique, du Commerce et de l'Office national de l'assainissement. Cette commission a constaté que les bulletins des résultats des analyses bactériologiques et physico-chimiques, délivrés par les laboratoires de la Santé publique et ceux de l'Algérienne des Eaux, indiquaient que «l'eau était de bonne qualité». La même source d'informations a également indiqué que les services de la santé ont déclaré qu'aucun cas de typhoïde n'a été signalé, écartant ainsi la possibilité d'apparition de maladies à transmission hydrique. De son côté, le directeur de wilaya des Ressources en eau, Boualem Hajij, a déclaré à la Radio algérienne que l'état des malades hospitalisés à l'hôpital Yahia Farès est stationnaire. Pour rappel, le contrôle de la qualité de l'eau distribuée par l'Algérienne des eaux est assurée grâce à un réseau de laboratoires composé d'un laboratoire central, 4 laboratoires régionaux, 41 laboratoires d'Unités et 40 laboratoires de process, de façon à répondre aux exigences du consommateur et à la réglementation en vigueur. Cette situation n'est pas sans rappeler un épisode identique en août 2015, lorsqu'une dizaine de Mélianis ont été hospitalisés à cause, avait-on avancé à l'époque, d'une eau potable contaminée par des eaux usées. La presse avait rapporté alors que plus d'une centaine de personnes avaient été évacuées à l'hôpital de la ville. Devant le silence des autorités locales, on affirmait qu'une canalisation des eaux usées a rompu, déversant le liquide contaminé dans une autre conduite d'eau potable. Selon les spécialistes, la fréquence des maladies hydriques est en net recul en Algérie depuis plusieurs années à la faveur du plan de lutte contre les pathologies liées à l'eau qui s'est appuyé sur la réfection des réseaux de distribution, le contrôle de la qualité de l'eau au terme d'analyses régulières mais ils estiment que le risque zéro de contamination n'existe pas. En 2011, le rapport de l'Organisation mondiale de la santé estimait à quelque deux millions de morts dans le monde à cause de ces maladies de l'eau dont le choléra ou la typhoïde. |
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