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Sur les sept premiers mois de 2017: Le déficit commercial en baisse

par Moncef Wafi

  Les cinq premiers clients de l'Algérie, au cours des sept premiers mois de 2017, ont été l'Italie avec 3,5 milliards de dollars (mds usd) (16,9% des exportations globales algériennes), suivie de la France avec 2,60 mds usd (12,55%), de l'Espagne avec 2,32 mds usd (11,23%), des Etats-Unis avec 2,09 mds usd (10,11%) et du Brésil 1,39 md usd (6,74%).

Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine détrône toujours la France avec 5,21 mds usd (19,40% des importations globales algériennes), contre les 2,35 mds usd (8,77%) de la France suivie de l'Italie avec 1,98 mds usd (7,37%), l'Allemagne avec 1,84 mds usd (6,85%) et l'Espagne avec 1,75 md usd (6,53%). Par ailleurs, le déficit commercial de l'Algérie a reculé à 6,17 mds usd sur cette même période contre un déficit de 10,61 mds usd au cours des sept premiers mois de 2016. Cette baisse de 4,44 milliards de dollars correspond à une chute du déficit de 42%, selon les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis), repris par l'APS. Ce recul est dû à l'augmentation notable des exportations qui ont atteint 20,71 mds usd pendant la même période de référence contre 16,55 mds usd, sur les sept premiers mois de l'année dernière (+25,06%), selon les données du Cnis.

Concernant les importations, elles ont légèrement fléchi de 1,08%, s'établissant à 26,87 mds usd contre 27,17 mds usd, précise la même source. Quant au taux de couverture des importations par les exportations, il est passé à 77% contre 61% à la même période de l'année précédente. Les hydrocarbures continuent de soutenir l'essentiel des exportations algériennes à l'étranger (94,71% du volume global des exportations), en hausse même de 26,25%, en s'établissant à 19,61 mds usd contre 15,53 mds usd sur la même période de 2016. Même si elles ont enregistré une augmentation de 6,93% par rapport à la même période 2016, les exportations hors hydrocarbures demeurent toujours marginales, en s'établissant à 1,09 md usd, représentant 5,29% du volume global des exportations. Elles sont généralement composées des demi-produits avec 786 millions usd (contre 782 millions usd), des biens alimentaires avec 219 millions usd (contre 159 millions usd), des produits bruts avec 40 millions usd (contre 45 millions usd), des biens d'équipements industriels avec 40 millions usd (contre 29 millions usd) et les exportations des biens de consommation non alimentaires avec 11 millions usd ( contre 10 millions usd). Pour ce qui est des importations, des baisses ont été constatées sur certains groupes de produits tels les demi-produits (-9,26%), les biens d'équipements industriels (-5,10%) et les produits bruts (-3,85%). Pour d'autres groupes de produits, une hausse des importations a été enregistrée, notamment pour les biens d'équipement agricoles (+39,07%) et les énergies et lubrifiants (+20,72%). Concernant les produits alimentaires, les importations ont connu une hausse de l'ordre de 10,13% en s'établissant à 5,17 mds usd contre 4,7 mds usd, alors que celles des biens de consommation non alimentaires ont enregistré une hausse de 1,77%, en atteignant 4,84 mds usd contre 4,75 mds usd. Par ailleurs, et sur les 26,87 mds usd des biens importés durant cette même période de référence, 16,31 mds usd ont été payés par cash (60,7% des importations globales), en hausse de 3,23% par rapport à la même période de 2016. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 35,93% pour un montant de 9,65 mds usd (en baisse de 6,02%), tandis que les comptes en devises propres y ont participé à hauteur de 6 millions usd (contre 2 millions usd par rapport à la même période de comparaison), soit 0,02% de l'ensemble du financement des importations. Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiement à hauteur de 904 millions usd (3,36% des importations), en baisse de 17,37%.