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Face
à l'ampleur de l'informel et aux conséquences qu'il engendre sur l'activité
commerciale, les commerçants affiliés au bureau local de l'Union générale des
commerçants et artisans algériens de la wilaya d'Oran ont décidé d'observer,
aujourd'hui, un sit-in au boulevard Ahmed Zabana, en
face de l'hôtel Charm El-Cheikh, pour dénoncer cet
état de fait, a-t-on appris hier auprès de M. Taheri,
coordinateur de wilaya de l'UGCAA. Ce mouvement de contestation auquel
prendront part des commerçants de Mdina Jdida et particulièrement ceux de la rue Mascara et
l'artère Stambouli Benaïssa
sera l'occasion pour dénoncer le squat de ces artères par des vendeurs
ambulants. Ces derniers ont fini, selon notre interlocuteur, par imposer leur
diktat, empêchant l'accès des clients aux différents commerces implantés au
niveau de ces rues. Ce rassemblement sera aussi marqué par la mobilisation du
personnel de l'hôtel en question car celui-ci est touché par ce phénomène, qui
n'épargne aucun quartier de la ville d'Oran. En effet, ils sont nombreux à étaler
leurs produits, souvent des portables ou autres, sur le trottoir longeant cet
établissement hôtelier, au grand dam des clients et des visiteurs de la
capitale de l'Ouest, indique notre interlocuteur. Au niveau des rues Mascara et
Sambouli, le constat est sans appel, ajoute la même
source, puisque le nombre des vendeurs ambulants ne cesse d'augmenter faisant
craindre le pire pour la sécurité des personnes et surtout pour l'activité
commerciale. Les commerçants contestataires affirment que leur chiffre d'affaires
est en baisse, à cause de l'informel. Des commerçants sont parfois menacés à
l'arme blanche quand ils s'opposent à ce que des vendeurs activant de manière
illégale étalent leurs produits à proximité de leurs magasins.
Plusieurs correspondances ont été adressées au wali d'Oran, aux services de la police et à l'APC pour que ces artères soient libérées de ce squat illicite, souligne-t-on. Ne voyant rien venir, les commerçants ont décidé de se rassembler aujourd'hui, afin d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur la situation. «Nous interpellons les responsables locaux pour qu'il y ait une présence policière permanente sur les lieux», indique M. Taheri. Cette doléance a été formulée pour les alentours de l'école Baki Razzi, dont les environs étaient envahis par les ambulants. Avec la présence de policiers, la situation s'est améliorée. Il en est de même pour l'école Pasteur, située à Mdina Jdida, qui est entourée de tables de marchands ambulants. |
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