Des
habitants de différentes zones de la municipalité d'Aïn
El Turck ont exprimé au Quotidien d'Oran leur vif
désappointement au sujet d'une coupure d'eau, qui était, hier, à son septième
jour. D'autres interlocuteurs, des familles en séjour d'agrément dans cette
contrée côtière, n'ont pas caché leur déception quant au choix de la
destination de leur lieu de vacances. « C'est vraiment aberrant de se baigner
sans pouvoir prendre sa douche après. Nous aurions plus ou moins accepté une
coupure d'eau d'une durée de 24 heures, mais sept jours, cela dépasse tout entendement
». Nos interlocuteurs ont été unanimes à dénoncer le fait qu'aucun communiqué
n'a été rendu public par la société des eaux pour informer la population sur
les raisons de cette longue coupure d'eau qui pénalise durement toute une
population et des millions de vacanciers en ces fortes chaleurs. Contactée en
fin de semaine à ce propos par Le Quotidien d'Oran, ladite société « a réfuté
catégoriquement ce malheureux état de fait »? Toujours est-il que cette
situation qui tend à perdurer encore dans le temps a été sournoisement
exploitée par les colporteurs d'eaux, qui proposent une citerne du précieux
liquide à partir de 1.200 voire 1.500 dinars. « Je suis en règle en termes de
redevances de consommation d'eau. Je m'acquitte toujours dans le temps mais malheureusement,
non seulement mes robinets sont à sec mais encore je suis dans l'obligation de
débourser 1.200 dinars en plus pour avoir l'eau nécessaire à l'hygiène de vie.
Et le comble, je viens de recevoir ma nouvelle facture. C'est à s'arracher les cheveux
», a déploré avec dépit un riverain de la localité de Trouville 2. D'autres
déclarations ont été formulées par des riverains exaspérés domiciliés dans
différentes zones essaimées à travers ladite municipalité. « Nous sommes
durement confrontés, chaque année à la même période, à une situation similaire.
Les mêmes arguments sont avancés par les responsables concernés, parfois à
travers des communiqués laconiques et ce, pour justifier ce piteux état de
fait, mais cependant rien ne semble avoir été entrepris pour mettre une fin
définitive à ce calvaire, devenu un rituel dans cette contrée côtière, qui,
ironie du sort, a été désignée comme zone d'appui pour les Jeux méditerranéens
qu'organisera la capitale de l'Ouest en 2021 », a commenté un vieux riverain de
la localité de St Roch.