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Les
150 autobus injectés par l'Entreprise des transports urbains de la wilaya
d'Oran ETO, pour renforcer ses prestations et offrir de meilleures conditions
de confort et de sécurité pour les citoyens dans leurs déplacements quotidiens,
sont confrontés au problème de non-matérialisation des arrêts. Plusieurs
correspondances ont été adressées aux APC, a noté hier M. Berber,
directeur de l'ETO, pour prendre en charge le dossier relatif aux arrêts mais
rien n'a été fait. En effet, l'entreprise s'est même engagée à installer ces
points d'arrêt, conformément à la réglementation, mais aucune réponse ne lui a
été donnée par les instances concernées, apprend-on de même source. Depuis, ces
autobus empruntent des rues et des quartiers souvent dépourvus d'arrêts
matérialisés et même si ces plaques d'arrêt sont installées, elles ne sont pas
de qualité. Hier, le responsable a sollicité l'intervention du wali d'Oran pour
que cette doléance soit prise en considération.
Par ailleurs, deux nouvelles lignes entreront en exploitation avant la rentrée sociale, a indiqué le même responsable. Il s'agit de la ligne 89 reliant Oran à El-Hamoul-Tafraoui et la ligne 104 reliant le lycée Lotfi à Yasmine 2, en passant par la cité Hasnaoui. Tout en soulignant l'important plan d'action mis en place pour améliorer la prestation de service et être toujours à l'écoute des usagers, notre interlocuteur a indiqué que ces deux nouvelles liaisons vont porter le nombre global de lignes exploitées à 24. Initialement, l'ETO devait exploiter huit lignes, mais l'entreprise a vu son programme revu à la hausse. 22 lignes, entre liaisons nouvellement créés et d'autres renforcées, sont actuellement en service. Les nouvelles lignes sont par exemple la navette reliant l'aéroport international Ahmed Ben Bella au terminus du tramway d'Es-Sénia. L'ETO a également mis en exploitation, ces derniers mois, la ligne 53 qui relie la cité 2000, abritant les familles relogées de Belgaïd, au lycée Lotfi. Ce bus transite par l'hôtel Méridien, Sheraton, Es-Seddkia, pour rallier le centre-ville. Le bus 52 relie Hayat Regency, la cité des Pyramides et passe par la station des taxis de la cité Djamel pour enfin rallier le centre-ville, un véritable soulagement pour les usagers et surtout pour les exploitants de cette nouvelle station qui ont toujours appelé les responsables locaux à doter cette gare de moyens de transport. Toutefois et face à ce redéploiement, la matérialisation des arrêts de stationnement par les services de l'APC reste largement souhaitée pour réglementer les arrêts au niveau de plusieurs quartiers par où transitent ces autobus. |
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