|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Hier, les présidents des
comités de quartiers des 10 secteurs de la ville, accompagnés de nombreux
citoyens concernés, ont pratiquement assiégé le cabinet du wali et créé une effervescence
particulière tout autour.
Ce qui a donné du fil à retordre aux policiers envoyés sur place. Selon le représentant de la cité des Mûriers, M. Hichem, qui dit s'exprimer au nom de tous les protestataires, «beaucoup d'entre-nous attendent depuis au moins 20 ans et même près de trente ans pour bénéficier d'un logement décent, où ils peuvent vivre à l'aise avec leur famille. Pour le moment la majorité écrasante vit dans des appartements loués à des privés, qui leur coûtent les yeux de la tête, ou sont hébergés chez des parents avec tous les problèmes d'exiguïté et de promiscuité inhérents à cette situation», dira-t-il. Seul l'espoir, ajoute-t-il, de pouvoir bientôt profiter d'un toit décent et à soi aide à supporter les difficultés endurées quotidiennement. «En considération de tout cela, ce que nous demandons à trait d'abord aux 3.000 logements de type social, dont les bénéficiaires du quota de 1.450 unités ont malgré le fait d'avoir procédé au tirage au sort et payé les redevances à l'OPGI, sans être pour autant relogés. Il en est de même du quota des 1.550, dont les bénéficiaires n'ont jusqu'à présent ni procédé à l'opération du tirage au sort ni encore moins réglé quoi que ce soit à l'OPGI». «Pour ce qui a trait aux autres titulaires de décisions de pré-affectation, au nombre de 7.000 sur un ensemble de 10.000 demandeurs, nous demandons l'affichage à court terme de la liste des bénéficiaires». Le siège de la daïra a connu aussi un sit-in. Des postulants ayant déposé des recours sont venus voir où en est leur dossier de relogement et également des habitants de Benchergui inférieur. Selon leur représentant, A. Boussaâda, la Protection civile a établi deux rapports sur l'état de vétusté de leurs 35 maisons qui ont été classées rouge. Le 1er date de 2014 et le 2ème du 8 mars 2015. Les deux rapports n'ont pas eu de suite. Les habitants réclament de ce fait leur relogement, à l'instar de leurs voisins de la partie supérieure de la cité qui ont eu des logements neufs à Ali-Mendjeli. Les protestataires sont restés sur leur faim. Le wali et le chef de daïra sont en congés, leur a-t-on affirmé. |
|