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Constantine - Le poulet à plus de 300 dinars le kilo

par A. El Abci

Les marchés ,en cette fin du mois de juillet, sont marqués par une relative stabilité des prix, voire même une baisse pour certains fruits et légumes, à l'exception, cependant, d'une hausse significative des prix du poulet et de la salade.

Ainsi, le poulet a déjà dépassé, largement, le prix symbolique des 300 dinars le kg, affichant, hier, entre 320 à 330 dinars, au marché Boumezzou et jusqu'à 350 dinars, au marché des frères Bettou. Il en est de même de la salade, dont le kilo est cédé entre 100 et 120 dinars, au 1er marché et pas moins de 150 dinars, au second. Les autres produits et particulièrement les fruits et légumes n'ont pas bougé, depuis avant le mois de Ramadhan dernier. Bien au contraire les prix de certains d'entre eux ont plutôt baissé, même s'il s'agit de petites baisses en réalité.

Il en est, ainsi, de la tomate qui a chuté des 80 dinars le kilo à 60 et 50 dinars, de la pomme de terre qui est cédée, désormais, à 40 dinars et même un peu moins, contre 50 et 60 dinars, auparavant, idem pour l'oignon qui affiche le même prix. Les haricots verts sont cédés à 160 dinars le kilo, les haricots rouges entre 200 et 240 dinars le kil. La plupart des fruits connaissent un état à peu près semblable, pas de gros changements à l'exception de certaines variétés de pêches, qui de 160 et 180 dinars le kilo sont descendues jusqu'à 100 dinars, voire 80 dinars le kilo.

Pour en revenir au poulet, refuge des familles aux bourses modestes, et après avoir chuté jusqu'à 190 dinars le kilo, il y a près d'un mois, a repris son envol et dépasse les 300 dinars le kilo, se négociant dans une fourchette comprise entre 330 et 350 dinars danses marchés de la ?ville des ponts'. Prix qui n'arrangent pas, bien sûr, les catégories de fonctionnaires et les simples travailleurs, qui échaudés par les prix des viandes rouges, qui trônent sur des cimes inaccessibles, ont l'habitude de se rabattre sur le poulet. Celui-ci est, généralement, à la portée de leur bourse, comme l'avouent, volontiers, certains pères de famille qui citent, dans le même sillage, le cas de la sardine, dont le prix affiché est de 500 dinars le kilo, la rendant, malheureusement, inaccessible, affirment-ils.

Les commerçants expliquent la remontée des prix du poulet et de la salade par le mode de consommation adopté par les ménages en été, qui est basé surtout sur les préparations de salades et de viandes blanches. En sus des fêtes de mariages avec une demande importante sur le poulet et la salade.