A deux semaines de la fin du mercato estival et à un peu plus d'un mois de la reprise du
championnat de Ligue 2, rien n'augure de bon pour le GCM. Aucune recrue et
aucun entraîneur contacté, comme quoi, Mascara est devenue orpheline de ses
hommes. Le Galia de Mascara est en train de mourir à
petits feux sans que personne ne s'inquiète. C'est du mons
l'impression qui se dégage. Après l'élection de Mohamed Benhemna
au poste de président du CSA (Club Sportf Amateur),
aucune décision n'a été prise à propos de la SSPA après la démission de Meriah Ali. Pourtant, les autorités ont bel et bien annoncé
le retour de Madani Bouhadi au poste de président de
la société mais sans que cela ne se concrétise. La situation s'est davantage
compliquée après l'annulation de la réunion avec le wali de Mascara, Salah El Affani, qui vient d'être muté. Certains n'hésitent pas à
annoncer le retour de Meriah Ali mais sous condition
de rencontrer le wali. Comme quoi de nos jours, nos présidents de club ou
plutôt ceux qui les soutiennent semblent intéressés beaucoup plus par leurs
intérêts personnels que par un projet sportif. La problématique au GC Mascara
c'est cette guerre des clans qui continue de faire rage. Tout le monde, y
compris les autorités locales, est au courant de la réalité mais personne ne veut
prendre les décisions qui s'imposent pour mettre fin à cette mascarade. Au
Ghali, chaque clan défend son propre président, son propre entraîneur et ses
propres joueurs. En face, le public du Galia se
contente de promesses mais en vain. La saison écoulée, si le Galia l'a échappé belle, c'est parce que le sort du RCA et
de l'ASK a été scellé bien avant la fin de la compétition, mais ce scénario ne
se répète pas tous les jours. A présent, c'est le statu quo où pratiquement
toutes les activités relevant de la SSPA sont gelées. En tous cas, le bout du
tunnel n'est pas pour demain pour le club de la Cité de l'Emir Abdelkader et
cela risque d'être préjudiciable pour l'avenir de l'équipe qui risque la
saignée. Amirouche a mis le cap vers l'ASMO, Hachem et Benaâroussi ont préféré
suivre leur entraîneur Cherif Hadjar à l'ASAM, Djahel et Abed Abbès ont opté
pour le MCEE, le keeper Bencherif vient de signer au
MOB et Medour s'est engagé avec l'USMB. Par ailleurs,
pour éviter d'éventuelles fâcheuses répercussions, c'est Mohamed Benhamna, le nouveau président du CSA, qui a représenté
avant-hier le GCM lors de la dernière réunion entre les présidents des clubs
des Ligues 1 et 2 avec le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj.
« Mon travail consiste à mettre en place mon staff et dégager le profil des
entraîneurs des jeunes catégories », nous a fait savoir Mohamed Benhemna. Pour le moment, Mohamed Benhamna,
même si son champ de manœuvre est limité en tant que président du CSA, vient
d'engager avec ses proches collaborateurs une véritable course contre la montre
pour essayer de mettre le club sur les rails en attendant le nouveau président
de la SSPA. A présent, tous les espoirs des Mascaréens
reposent sur le nouveau wali pour désamorcer la crise et permettre au GCM
d'entamer la préparation. Le temps presse. Le GCM a besoin de ses hommes et du
concret pour sortir de l'impasse.