|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le lancement du programme des
trains « bains de mer » qui a été mis en place par la direction régionale de
transport ferroviaire de Constantine (DTRF) et dont le démarrage était prévu
pour le 4 juillet dernier à partir de Constantine et de Biskra vers les plages
de Skikda, a été différé à cause de la rencontre de la finale de la coupe
d'Algérie qui s'est déroulée à Alger le 5 du mois en cours. « Nous avons été
instruits pour mettre tout notre parc voyageurs à la disposition des
supporters, justement durant cette journée du 4 juillet, pour le transport des
supporters de l'Entente à Alger et leur permettre d'assister au match, ensuite
les ramener à Sétif », nous a déclaré hier M. Daas
Nabil, sous-directeur passagers chargé de la communication au niveau de la
DTRF.
Selon les nouvelles informations que ce dernier nous a communiquées, le programme en question prévu de Constantine, a subi de petits aménagements et il démarrera aujourd'hui samedi 8 juillet. Ce programme fonctionnera alternativement avec celui des dessertes prévues à partir de Biskra. Lorsque l'un fonctionne, l'autre est à l'arrêt, a indiqué le chargé de la communication de la DTRF. Le départ est prévu à partir du samedi 8 juillet de Constantine, et ce, suivant les modalités et les horaires qui ont été arrêtés auparavant. Mais le train « Bain de Mer » qui fera la desserte Biskra-Skikda, via-Constantine, et retour, commencera ses rotations le mardi 11 juillet, du moment que ce train fonctionnera trois fois par semaine, durant les journées de samedi, mardi et jeudi, avec le départ de Biskra à 3h30 du matin et le retour de Skikda à 17h20. Pour revenir à la navette quotidienne Constantine Skikda, le départ du train à partir de la ville des ponts est fixé exceptionnellement pour ce samedi à 6h05 du moment que celui de Biskra débute mardi. Le ticket du voyage sur ce train de « bains de mer » pour couvrir le trajet de Constantine à Skikda est fixé à 100 dinars (200 dinars pour l'aller-retour), a indiqué notre interlocuteur. A propos de la sécurité des voyageurs, M. Daas a déclaré que le point névralgique, le plus dangereux, reste toujours le passage du train par la cité de Bekira, dans la commune de Hamma Bouziane. « C'est l'un des rares points où nos trains sont encore bombardés à coups de pierres et où les voitures des voyageurs subissent des dégâts, a affirmé notre vis-à-vis. Nous demandons toujours à nos voyageurs d'éviter de s'asseoir près des vitres, ou dehors sur les marches des wagons et en tenant les portières ouvertes ». Le service de la protection du patrimoine, a-t-il ajouté, « saisit souvent les services de sécurité pour les inviter à coopérer à la protection de nos trains contre ces actes de vandalisme qui mettent en danger la vie des voyageurs et le matériel de la SNTF. Et elles répondent toujours à nos demandes. Toutefois, il s'avère que des campagne de sensibilisation permanente restent en la circonstance le seul moyen susceptible de venir à bout de ce phénomène ». Et de révéler que ces agressions sont souvent suscitées par les voyageurs eux-mêmes qui, au passage, s'amusent à provoquer ceux qui sont à l'extérieur du convoi. « Aussi, a ajouté M. Daas, il faut que les uns et les autres prennent conscience que le matériel détruit ou endommagé appartient en fait au domaine public, c'est-à-dire qu'il sert aux utilisateurs eux-mêmes que sont les voyageurs, qui s'exposent ainsi, eux-mêmes, aux risques de graves blessures ». |
|