Alors
que les autorités de la daïra étaient hier en train de superviser une opération
de relogement à Ali Mendjeli de 259 familles de Souika et du Chalet des pins, etc., cette administration a
été quasiment assiégée par des demandeurs de logements du type social, dont
ceux ayant introduit des recours et qui attendent qu'il soit tranché dans leurs
cas. Les demandeurs de logements de type social, qui viennent des cités de Ziadia, Sidi Mabrouk, Boumerzoug,
mais également du centre-ville, à l'instar du Coudiat
et de l'avenue Belouizdad, déclarent venir aux
nouvelles du fait que depuis longtemps, c'est le silence qui entoure leurs cas.
Parmi ces derniers, il y avait des demandeurs qui ont été tirés au sort il y a
plus de deux ans, ont réglé les redevances dues à l'OPGI et qui s'inquiètent
que malgré tout cela, ils ne sont toujours pas logés dans leurs appartements,
situés à Massinissa, disent-ils. Pire encore, dira l'un d'eux, «on n'en parle
plus comme si c'était une mascarade destinée à être oubliée». Et un autre
d'ajouter que d'après ce qu'il sait des opérations de relogement programmées
depuis hier et qui se poursuivront, en plusieurs étapes, jusqu'au 25 du mois de
juillet en cours, celles-ci concernent surtout les sites d'habitations
précaires et menacées par les glissements de terrain. «C'est ce qui m'a poussé
à venir m'enquérir de mon cas, ayant déposé ma demande en 2001, soit pas moins
de 16 ans», lance-t-il dépité. Pour ce qui les concerne, les habitants des
sites d'habitats précaires de Aouinet El Foul, la rue des Maquisards, Oued El Had,
la Casbah et la rue Chevalet, pour la plupart des nouveaux mariés (années 2014,
2015 et 2016), affirment attendre en vain qu'ils soient informés sur leurs cas.
Et de faire savoir, dans ce sillage, que leurs voisins qui se sont mariés en
2011, 2012 et 2013, ont été finalement intégrés à la liste des bénéficiaires et
seront touchés par les opérations de transfert de ce mois de juillet,
contrairement à leur cas. «Mais comment peut-on décider une chose pareille en
se basant uniquement sur la différence d'une année, oui pour 2014 et non pour
2013 ?» s'interrogent-ils. Dans l'après-midi, les protestataires n'avaient
toujours pas été reçus par le chef de daïra et ont fini par se disperser.