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L'arrestation
musclée de l'ex-avocat Mohsen Amara, par des
policiers en tenue civile près de son domicile à Birkhadem
(Alger), vendredi dernier, filmée et diffusée sur Facebook, a fait réagir la
DGSN. Les services de la communication de la Sûreté nationale ont tenu à
apporter leur version des faits et certaines précisions pour lever toute
équivoque sur les conditions de l'arrestation de l'ex-avocat. Cette arrestation
filmée par un témoin qui était sur place, a été assimilée par certains
internautes à une opération de « Kidnapping ». Les internautes ont surtout
critiqué les procédés et les conditions ayant entouré cette arrestation. Ils se
sont indignés notamment contre le caractère anonyme des hommes ayant procédé à
l'arrestation du mis en cause, en l'embarquant dans un véhicule, bien qu'il
appartient à la police, il n'est aux yeux des citoyens qu'un véhicule banal.
D'autres ont regretté l'absence d'un policier en tenue parmi eux, ce qui aurait donné un caractère officiel à cette arrestation, et éviter de telles polémiques sur les réseaux sociaux. Certains sont allés plus loin, en exprimant leur crainte que ce genre de procédés soient utilisés par des bandits et des criminels en se faisant passer pour des policiers. Les services de la communication de la DGSN ont tenu à préciser en réponse à la diffusion de la vidéo sur « l'arrestation de A.M », que la police a agi conformément aux instructions données par le procureur de la République du tribunal de Bir Mourad Raïs. L'ex-avocat est accusé d'outrage envers un magistrat et un avocat en plein exercice de leurs fonctions, et pour usurpation du titre d'avocat. Cette dernière accusation est motivée par le fait que Mohsen Amara a été radié par le barreau d'Alger. Les services de la Sûreté nationale ont ainsi signifié que le mis en cause a refusé de se conformer à la loi, en usant de violence physique et verbale contre la police, « pourtant, les policiers avaient décliné leur identité». C'est ce qui a nécessité l'utilisation de « la force légale » pour l'arrêter sans lui causer un quelconque préjudice. Les services de la police ont indiqué qu'un dossier judiciaire concernant cet incident a été établi. Il a été précisé que le concerné a bénéficié de tous les droits garantis en attendant sa présentation aux autorités judiciaires territoriales compétentes. La DGSN a appelé l'ensemble des citoyens et les utilisateurs des réseaux sociaux à ne pas se laisser entrainer par les fausses informations à travers lesquelles leurs auteurs visent à semer le désordre et porter atteinte à l'ordre public. |
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