Les
résultats du baccalauréat 2017, initialement prévus le 15 juillet, ne seront
annoncés finalement qu'à la fin du mois de juillet, a indiqué hier lundi
l'inspecteur général au ministère de l'Education nationale, M. Nedjadi Messeguem. Invité de
l'émission ?'Café et Journal» de la chaîne TV Ennahar,
il a expliqué que les résultats concerneront tous les candidats à cet examen de
fin de cycle, que ce soient ceux qui ont passé la session normale ou ceux de la
session spéciale, prévue du 13 au 18 juillet. L'annonce des résultats du bac
était initialement prévue le 15 juillet. M. Messseguem
a également annoncé que les convocations pour la session spéciale de rattrapage
du bac (13-18 juillet) peuvent être retirées à partir de demain mardi 4 juillet
sur le site de l'Office national des examens et concours (ONEC). ?'Le site de
l'ONEC (bac.onec.dz) sera ouvert le 4 juillet pour le retrait des convocations
par les candidats, avec le même numéro et le mot de passe que pour la session
de juin2017», a-t-il expliqué, avant de préciser que ?'seuls ceux déjà inscrits
à la session de juin 2017 pourront entrer sur le site et retirer leurs
convocations.» M. Messeguem a d'autre part souligné
qu'il y aura de ?'nouveaux sujets» pour cette session spéciale, et que ?'leur
préparation a été déjà entamée». En outre, ?'il n'y aura pas de recours aux
sujets de réserve de la session de juin», a-t-il encore précisé. La ministre de
l'Education nationale Nouria Benghebrit
a de son côté confirmé sur sa page Facebook, que les convocations peuvent être
retirées dès ce mardi par les candidats concernés par la session spéciale. ?'La
session de juin 2017 s'est déroulée dans de bonnes conditions, et cela n'a pas
été enregistré depuis des années», a estimé M. Nedjadi
Messeguem, qui a souligné que la décision du
Président pour une session de rattrapage pour les retardataires a été prise en
charge dès qu'elle a été reçue au ministère. ?'Le président a été sensible à la
demande des familles de candidats, arrivés en retard», a-t-il dit, rappelant
sur cette question (des retards) que ?'nous avons pris des décisions par
rapport à la triche sur les réseaux sociaux, et on a vu que l'utilisation des
réseaux sociaux était liée au retard de certains candidats, et cela a touché
des candidats non concernés par la triche». Il a cependant affirmé que ?'les
mêmes dispositions seront prises comme lors de la session de juin» en matière
de sécurité et de surveillance contre la fraude. Sur le nombre élevé, plus de
100.000, des candidats à cette session spéciale de rattrapage, l'inspecteur
général du ministère de l'Education nationale a expliqué que cette session est
ouverte à tous ceux qui n'ont pas passé la session de juin du bac. ?'Nous ne
pouvons identifier les retardataires, ou les absents, car les portes, après
09h.00, ont été fermées», a souligné M. Messeguem.
Pour cette autre session spéciale, après celle de juin 2016, marquée par une
fraude généralisée, 299 centres d'examen ont été mobilisés, a-t-il dit,
ajoutant qu'un grand nombre d'enseignants ont été mobilisés, et que tous ceux
qui seront mobilisés pour cette session seront rémunérés.
Vendredi
dernier, la ministre de l'Education nationale avait réuni les cadres de son
secteur pour préparer cette session de rattrapage. Un communiqué du ministère,
diffusé après cette réunion, a indiqué que le nombre de candidats scolarisés
pour cette session est de 10.082, et 93.954 pour les candidats libres, soit un
nombre total de 104.036. Lors de la session de juin, il y avait 761.701
candidats, dont 270.403 candidats libres, soit 35,5% du nombre global des
postulants à cet examen de fin de cycle scolaire. ?'La session spéciale du
baccalauréat, réservée aux candidats ayant été exclus pour cause de retard, se
déroulera finalement du 13 au 18 juillet dans 299 centres, avec une journée de
repos le 14 juillet», ajoute le ministère. Enfin, M. Messeguem
a démenti les rumeurs faisant état d'une démission de la ministre de
l'Education nationale, après la décision prise par le président Bouteflika pour
une session de rattrapage pour les retardataires.