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Effondrement partiel au 47 rue Djebbour Maâmar: 12 familles en danger de mort à Medina Djedida

par K. Assia

  Les 12 occupants de l'immeuble vétuste situé au 47 rue Djebbour Maâmar, dans le quartier de Médina Jedida ont lancé, hier, un appel pressant aux responsables locaux afin de dépêcher une commission pour s'enquérir de l'état dans lequel ils vivent. En effet, le pire a été évité de justesse après que le plafond d'un appartement de cette bâtisse datant de l'époque coloniale s'est effondré dans la nuit de mercredi à jeudi, provoquant une véritable panique parmi les familles. Selon leur représentant qui s'est déplacé, hier, à notre rédaction, on saura que cet immeuble de deux étages est classé dans la catégorie rouge et le risque d'un écroulement est omniprésent. Les occupants appréhendent le pire puisque la bâtisse s'est affaissée et risque de s'écrouler à tout moment emportant avec elle ces familles qui habitent les lieux depuis plus de 50 ans. «Nous avons peur pour nos enfants», ont-il lancé. A vrai dire, selon notre interlocuteur, plusieurs démarches ont été entreprises par les locataires pour être relogés et éviter un éventuel drame. «Nous avons avisé le président de l'APC d'Oran, le directeur du secteur urbain et le chef de daïra», et une commission s'est déplacée par la suite sur les lieux, a noté le représentant des familles. Dans un appel lancé, hier, aux responsables locaux, il demande une commission d'enquête pour s'enquérir des conditions déplorables et du danger auxquels ils sont confrontés. «Cette commission pourra également identifier le nombre exact des occupants des lieux», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, les travaux concernant le relogement des bénéficiaires de décisions de pré-affectation dans le cadre de l'éradication du vieux bâti, sont lancés dans plusieurs sites. Un programme de 6.400 logements sociaux avait été retenu en 2015 pour les occupants du vieux bâti d'Oran. Plusieurs relogements ont été entamées au profit des familles de nombreux secteurs urbains recensés. Les services de la wilaya avaient appelé les bénéficiaires de ce quota destiné à l'éradication du vieux bâti à faire preuve de patience puisque le programme des 6.400 logements de type public locatif nécessite d'importants moyens compte tenu de son importance et s'étalera sur plusieurs mois afin d'en finir avec ce dossier qui a fait couler beaucoup d'encre.