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Oran :
Ouverture officielle, jeudi, de la saison estivale: Les étés se suivent et se ressemblent sur les plages de la corniche
par R. Boutlelis ![]() Le
coup de stater de l'ouverture officielle de la saison estivale a été donné,
jeudi après-midi, à partir du complexe des Andalouses, par le premier
responsable par intérim de la wilaya d'Oran, le secrétaire général en
l'occurrence, et ce, en présence des autorités locales. Une ambiance festive a
prévalu lors de ce rituel annuel, qui n'était pas en mesure de dissimuler la
réalité du terrain et se résumant autour du piteux état des plages de la
contrée d'Aïn El Turck. Ce
malheureux état de fait a été dénoncé la veille de cet évènement par des
riverains outrés sur les réseaux sociaux, qui ont usé de tous les recours que
confère la règlementation élémentaire en vigueur pour signaler la cruelle
déchéance de ces prestigieuses plages, bidonvillisées en grande partie, où
l'informel règne désormais en maître. Armés de gourdins, les pseudos gardiens
de parking, se sont massés de manière ostentatoire le long du boulevard du site
des Andalouses pour assister au passage de la délégation. Toujours est-il que
des riverains mécontents, défenseurs acharnés de l'environnement, ont tenu à
attirer l'attention à travers les réseaux sociaux, sur la dégradation des
plages tapissées en grande partie par un éventail de détritus dégageant des
odeurs nauséabondes, qui sont devenues le garde-manger pour différents animaux
nuisibles. Dans certaines d'entre elles, comme à titre d'exemple à Bousfer Plage entre autres, des conduites d'eaux usées
déversent directement dans la mer alors que dans celles de St Roch, le regard
n'est plus choqué pas la présence du porc sauvage glandouillant aux côtés du
chien errant. A ce propos, des riverains de la localité de Bouiseville
ont fait remarquer « nous dénonçons régulièrement les contrevenants et
procédons nous-mêmes au nettoyage et au ramassage des détritus sur notre plage
pour le bien-être de tout le voisinage. En réalité, cela fait bien longtemps
que nous n'espérons plus une réaction de la part de nos responsables.
D'ailleurs, ils sont beaucoup plus occupés à la guerre sans merci qu'ils se
livrent entre pour les prochaines élections ». D'autres interlocuteurs du
village côtier de Cap Falcon et la localité de Coralès
ont déploré, en plus de la saleté ambiante de cette prestigieuse côte,
l'obstruction des accès aux plages et l'envahissement de la bidonvilisation
dans leur lieu de résidence. Selon le constat établi sur le terrain par Le
Quotidien d'Oran, l'incomparable anarchie qui a régné en maître absolue au
cours de la dernière saison estivale dans la contrée d'Aïn
El Turck, en charriant un incroyable lot varié de
couacs, ne semble en toute vraisemblance pas avoir provoqué le déclic attendu
chez les responsables concernés et ce, pour éviter une situation similaire cet
été. Beaucoup de leçons auraient, en effet et en principe, dû être tirées de
l'éventail d'imperfections, qui a énormément contrarié et consterné en même
temps un grand nombre de vacanciers, et ce, au point que certains d'entre eux
ont juré in petto d'opter pour une autre destination. Pour nombre de riverains,
l'ouverture de cette saison estivale ne semble pas augurer un changement
positif en termes d'amélioration du cadre de séjour pour les vacanciers, ce qui
mérite d'être signalé.
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