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«Le premier des bons ménages
est celui qu'on fait avec sa conscience», dit un proverbe. A l'ASMO, il semble
que ce n'est pas le cas dans la mesure où l'on a pris cette fâcheuse habitude
de colporter des rumeurs sans respect aucun des inconditionnels, des autorités
locales, et même de l'histoire du club.
Cette situation ne plait pas aux pouvoirs publics, nullement satisfaits de ce qui se trame autour de la formation asémiste. A titre d'exemple, Gharbi Badr Eddine, le DJS, a été clair. «Si l'on voit qu'il y a une réelle volonté de la part des responsables de l'ASMO de monter une grande équipe et jouer les premiers rôles, on sera derrière et nous sommes prêts à contribuer à porter vers le haut ce patrimoine national. L'ASMO ne doit pas jouer le maintien en Ligue 2», nous a-t-il révélé. En attendant, la nomination d'un nouveau wali, la situation est stationnaire pour l'instant car, selon nos informations, beaucoup de choses risquent de changer au sein de la bâtisse des «Vert et Blanc». Actuellement, c'est le flou total à l'ASMO, avec des promesses qui n'ont jamais été tenues par les dirigeants. Certains responsables parlent de loi alors que toutes les décisions prises jusque-là n'ont jamais été entérinées par le conseil d'administration. Après le fiasco de la saison dernière où l'ASMO a failli connaître sa plus grande désillusion, il semble que la situation n'est pas près de s'améliorer et que les leçons n'ont pas été retenues. Le retour de Larbi Oumamar va-t-il régler toutes les carences et les insuffisances dans la gestion du club ? On en doute, d'autant plus que ce dernier reconnaît la difficulté de la tâche. De quoi pousser les supporters, toujours inquiets du devenir de l'équipe, à croiser les doigts. Comme quoi, l'horizon de l'ASMO n'est pas encore dégagé. Pour le poste d'entraîneur, rien n'a été officialisé avec Salem Laoufi, pressenti comme entraîneur en chef. C'est l'intéressé lui-même qui nous a confirmé qu'il n'a rien finalisé jusqu'à ce jour et qu'aucune rencontre n'a eu lieu entre Laoufi, Merouane Baghor et Saâdoun Mohamed, comme l'ont affirmé certains responsables. En parallèle, selon notre source, aucune action n'a été entreprise officiellement par les responsables du club, mais ceci n'a pas empêché la direction de prendre certaines décisions. A cet effet, on apprend qu'aucun salaire ne dépassera les 25 millions de centimes, exception faite pour un ou deux gros calibres. Les décideurs de l'ASMO veulent récupérer les anciens joueurs qu'ils ont poussés vers la porte de sortie, tout en misant sur les jeunes. C'est du moins la politique préconisée par les dirigeants asémistes. Il est certain que la crise financière limite le champ de manœuvre des dirigeants, qui veulent préparer la saison prochaine en mettant sur pied une équipe compétitive répondant aux aspirations du public et à son statut de postulant à l'étage supérieur. A moins que Mohamed Saâdoun, le bailleur de fonds principal, ne vienne encore une fois à la rescousse pour sauver ce qui peut l'être. A présent, c'est l'indécision d'autant plus que certaines décisions prises jusque-là n'ont pas du tout convaincu les inconditionnels de l'ASMO qui se sentent leurrés, et tout ceci suscite moult interrogations dans le milieu asémiste et dans tout Oran. Pour l'effectif, des noms sont annoncés ici et là, mais aucune recrue n'est garantie. D'autres joueurs sont annoncés et, si l'on se fie à des informations en notre possession, des éléments de divisions inférieures, du MB Hassasna et du CC Sig, sont dans le collimateur des dirigeants asémistes, mais ceci reste à confirmer. A propos des éléments libérés, la situation n'est guère reluisante car les joueurs exigent d'être régularisés avant de passer aux négociations. Larbi Oumamar a été rappelé pour prendre en charge ces dossiers et essayer de trouver un terrain d'entente avec les joueurs qui ont l'intention de saisir la commission des résolutions des litiges. Parmi eux, Oussaâd aura été la première victime et ne bénéficiera que d'une somme dérisoire de moins de dix millions de centimes, selon une source proche du dossier. En attendant, les fans des Vert et Blanc attendent le renforcement de la direction par des personnes compétentes pour assurer l'accession avant terme. Pour en savoir en plus, nous avons tenté de prendre attache avec les décideurs de l'ASMO mais, encore une fois, ils sont aux abonnés absents. Pour eux, ils n'ont de compte à rendre à personne, même pas aux supporters de l'équipe. En somme, si la situation prête à confusion en l'absence d'un projet sportif, c'est également la faute aux anciens joueurs qui ont leur part de responsabilité par leur inexplicable silence. Par ailleurs, nous avons appris que le premier stage se déroulera à Aïn-Témouchent. Nous reviendrons prochainement avec plus de détails sur les affaires de l'agression du joueur Oussaâd et celle du match ASMO-USB. |
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