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Depuis la fin du championnat,
c'est le flou total du côté de Chlef où aucune action
officielle n'a été entreprise au sein de l'ASO. Une situation qui commence à
inquiéter les inconditionnels. Des rumeurs, des promesses, c'est le quotidien
chez la formation des «Rouge et blanc» au grand dam des milliers de supporters
qui appréhendent de nouvelles déceptions. Abdelkrim Medouar
est en train de temporiser comme c'était le cas lors des deux dernières
saisons. Aujourd'hui, le grand décideur de l'ASO est investi d'une lourde
responsabilité, celle de redonner à la formation chélifienne sa crédibilité et
ses lettres de noblesse. Mais, ce n'est pas évident avec la politique
préconisée.
Aujourd'hui, la première action à entreprendre est celle de trouver les ressources nécessaires pour régulariser la situation des joueurs qui n'ont pas été payés pendant plusieurs mois. En somme, au sein de l'ASO, tout est conditionné par l'assainissement de la situation financière. Tout est à l'arrêt, même si un accord verbal, faut-il le souligner, a été trouvé entre l'entraîneur Khezzar et Abdelkrim Medouar, mais rien n'a été signé afin d'entamer le travail en vue du prochain exercice. Selon notre source, Khezzar ne veut pas s'aventurer ou prendre des risques inutiles, et exige la régularisation des joueurs afin de pouvoir travailler dans la sérénité. Les milliers de fans chélifiens sont dans l'attente de la concrétisation des promesses, mais la situation ne prête guère à l'optimisme. Aucune nouvelle rassurante et la situation risque d'être préjudiciable au club. Abdelkrim Medouar, comme à son habitude, veut travailler dans les coulisses pour mener à bien son recrutement et la préparation d'intersaison, mais tout cela reste tributaire des subventions étatiques. Le président de l'ASO joue la carte de la temporisation pour gagner du temps en continuant à gérer le club avec d'anciens reflexes. Effacer le fiasco des deux dernières saisons, faire revenir le grand public de l'ASO, redorer le blason du club, mettre en place un véritable projet sportif pour garantir l'avenir de l'ASO Chlef, telle est la mission de Abdelkrim Medouar qui se trouve actuellement devant un vrai dilemme. Car il est dans l'obligation de trouver des solutions à cet épineux problème financier. On a bien évoqué la probable venue de quelques industriels hors de la région de Chlef qui auraient voulu investir à l'ASO, mais là encore, rien de concret. Le président Medouar devra être conscient de l'importance de sa responsabilité après avoir échoué pour la deuxième fois consécutive dans sa tentative de remettre l'ASO parmi l'élite qu'elle avait quittée en 2015, sans oublier l'humiliante élimination en coupe d'Algérie à Chlef même face à l'US Tébessa. Encore plus, tout le monde à Chlef insiste sur le retour des enfants du club, sauf Medouar qui n'est guère chaud par cette idée. Déjà, selon notre source, il aurait refusé le retour de Semahi, Messaoud et même la promotion de Nasri, auteur d'un parcours remarquable avec l'équipe réserve. Les difficultés rongent le quotidien du club et tout le monde ignore l'avenir de l'ASO lors du prochain championnat. Abdelkrim Medouar, dont le mandat de député FLN a pris fin, devra se consacrer à son club en vue d'une nouvelle restructuration et de nouveaux mécanismes pour garantir l'avenir de l'ASO et être à la hauteur des souhaits de milliers de fans. Jusque-là, il a plutôt délaissé le club qui lui a permis de se faire un nom. Aussi, le président des « Rouge et blanc » devra faire preuve de retenue lors des AG des différentes structures, alors que l'ASO risque de signer un bail avec l'antichambre de l'élite. Ne dit-on pas que « Le propre de la médiocrité est de se croire supérieur » ? La sagesse doit prévaloir pour prendre les bonnes décisions et œuvrer dans l'intérêt de l'ASO qui représente toute une région et, derrière elle, des milliers d'inconditionnels. |
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