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Cinquante-huit
candidats à l'émigration clandestine dont trois femmes, trois mineurs et dix
Subsahariens ont été interceptés, dans la nuit de mercredi à jeudi, au nord de
Cap Falcon, par les gardes-côtes d'Oran. Les
clandestins étaient à bord de trois embarcations lorsqu'ils ont été repérés par
une patrouille des forces navales de la façade maritime ouest. Parmi les ?harraga', deux femmes enceintes dont une était au huitième
mois. Les gardes-côtes ont mobilisé des vedettes pour
ramener à terre les clandestins. Les ?harraga'
avaient embarqué, à partir des plages d'Ain El Turck,
dans l'espoir de rallier l'autre rive de la Méditerranée.
Depuis le début de l'année, plusieurs tentatives d'émigration clandestine ont été avortées par les gardes-côtes. Ainsi 18 candidats à l'émigration clandestine qui ont été interceptés, en avril dernier, au large de la plage ?Les Andalouses'. Ces ?harraga' avaient pris le départ, à partir de la plage de Madagh, à l'ouest, à destination des côtes espagnoles. Les éléments du groupement de la gendarmerie d'Oran avaient, également, neutralisé un réseau de 18 personnes, impliqués dans l'organisation d'opérations d'émigration clandestine. Les gendarmes ont récupéré 3 véhicules légers, un camion ainsi que plusieurs moteurs d'embarcations pneumatiques et des jerricans de carburants. En 2016, le phénomène a connu une ampleur alarmante, comme en témoignent les dizaines de tentatives mises en échec. Plus de 760 harraga avaient été interceptés à l'ouest du pays. |
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