Le Rapid Relizane se
retrouve à une journée de la fin du championnat de Ligue 1 dans une position de
potentiel relégable avec 33 points au compteur. Or, les dirigeants et le staff
technique estiment que, sur le papier et en réalité, leur équipe en compte 39
ou, à la rigueur, 36 et que de ce fait, le RCR doit conserver sa place parmi
l'élite. Du côté de la Mina, l'on crie à l'injustice des responsables du
football national ( FAF et LFP). Le président Hamri, qui a affirmé avoir déboursé 7,8 milliards de
centimes de sa poche pour assainir la situation financière concernant les
joueurs ayant déposé des dossiers auprès de la commission des litiges de la LFP
en début de saison, ne veut abdiquer et attend, comme d'ailleurs tout Relizane, le verdict du TAS de Lausanne en Suisse pour
récupérer les trois points défalqués au début du challenge par la LFP. «La
fuite en avant des responsables de la FAF et la LFP, qui n'ont pas voulu
assumer leur responsabilité en temps opportun, a entraîné le RCR dans une
situation inadmissible, l'administration ayant régularisé les joueurs en
question», estiment les inconditionnels du club. En outre, le hasard du
calendrier a fait que le Rapid a croisé le fer à
l'extérieur avec deux équipes concernées, elles aussi, par la relégation, à
savoir la JS Kabylie et l'USM Harrach, dans des conditions difficiles,
subissant des pressions que la morale réprouve, notamment face aux Harrachis où le terrain du 1er-Novembre a été envahi par
des supporteurs des Jaune et Noir. «Le match s'est joué dans un chaudron et a
été interrompu durant plus de 20 minutes», affirme-t-on du côté relizanais. Devant cette situation d'insécurité, l'arbitre
aurait dû appliquer la réglementation en procédant à l'arrêt de la rencontre.
Cependant, à Relizane, l'optimisme est de rigueur
quant à la récupération des trois points, et l'on se trouve sur des charbons
ardents dans l'attente du verdict du TAS de Lausanne. De leur côté, tous les
experts de la réglementation s'accordent à dire que le RCR a été lésé dans ses
droits et devait obtenir gain de cause il y a belle lurette, fustigeant «le
deux poids deux mesures» des responsables du football national. Le président Hamri est catégorique et affirme que le Rapid
ne descendra pas et que les trois points réclamés reviendront de droit à son
club. C'est le même son de cloche dans toute la wilaya de Relizane.
Sur le plan comptable, le RCR devra battre le CA Batna au stade Zouggari Tahar et attendre une défaite de l'USM Harrach à
Médéa pour espérer garder sa place en Ligue 1, tout en espérant que l'éthique
sportive soit scrupuleusement respectée par tous les clubs en lice.