
A l'instar des nombreux clubs du championnat amateur, l'USM Khenchela est entrée en hibernation après la dernière
journée du challenge 2016-2017. Aussi, lorsque nous avions contacté Boukrouma Walid, le jeune président du club qui avait
succédé en janvier 2017 à l'ancien président Abdelmalek Athmani
démissionnaire, notre interlocuteur a confirmé cet état de fait, à savoir que
son club se trouve actuellement en situation « wait
and seed », (attendre et voir venir).
« Parce que le problème d'argent bloque toute tentative de reprise et les
autorités ne se pressent pas à venir en aide au club comme elles l'avaient
promis. Hier seulement, j'ai rencontré le président de l'assemblée populaire
communale de Khenchela. Et lorsque je lui ai exposé
nos difficultés, il m'a proposé une subvention de 400 millions de centimes pour
préparer la saison, au lieu des 1,2 milliards que l'APC nous donnait,
habituellement. Ce que j'ai refusé catégoriquement, considérant que cette
subvention de misère ne réglerait aucun de nos problèmes. Car, figurez-vous que
les frais d'engagement à eux seuls, ajoutés aux amendes que nous devons régler,
se chiffrent à 180 millions de centimes. Apparemment, les autorités veulent me
pousser à démissionner », croit le jeune président. Et, c'est sur un air dépité
que le président de l'USMK a poursuivi la narration des difficultés auxquelles
est confronté le club des Chabords. En tête
desquelles il y a cette dette de cinq milliards de centimes qui traîne depuis
longtemps et que l'ancien président n'avait pas réussi à régler. Interrogé sur la menace de l'ancien président de bloquer le compte
bancaire du club si ce dernier ne lui règle pas la créance de quatre milliards
de centimes représentant les dépenses qu'il avait engagées sur ces propres
deniers pendant la période où il était à la tête de l'USMK, Boukroum
a répondu que, « pour le moment Athmani n'a pas
encore mis en exécution cette menace et que la préparation de l'équipe pour la
prochaine saison sera déterminée par les subventions qu'accorderaient les
autorités. Pour le moment, on attend ».