Selon des déclarations faites hier à la radio régionale par M. Slimane Aoual, secrétaire général de wilaya de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), plusieurs champs de culture de blé et de légumes secs ont été détruits par les dernières pluies qui se sont abattues sur la wilaya. « Et dans ce cadre, on peut déclarer Ouled Rahmoune comme commune sinistrée », a ajouté ce responsable. La pluie, mais aussi la longue absence de pluie sont, selon lui, responsables des dégâts causés cette année dans des champs de cultures agricoles dans les communes d'Aïn Smara, El-Khroub et Aïn Abid. Il expliquera encore que « du fait que durant les mois de mars, avril et mai derniers, aucune goutte de pluie n'était tombée sur la région, on peut considérer au nombre de quatre les communes sinistrées ».

Et sur ce registre des catastrophes naturelles, il a considéré que « la commune de Ouled Rahmoune est la plus touchée ».

Toutefois, les propos pessimistes du responsable du syndicat des paysans ont été quelque peu tempérés par les déclarations qui nous ont été faites hier par le directeur des services agricoles, M. Yacine Ghediri. Ce dernier s'est montré tout a fait rassurant à ce sujet et a même estimé qu'il n' y a pas de sécheresse dans la wilaya de Constantine.

« Il y a seulement un manque de ressources hydriques dans certaines zones de la wilaya et qui ne sont en aucun cas liés à une sécheresse », a-t-il expliqué, ajoutant que ce stress hydrique est localisé dans les communes du sud de la wilaya, en partie à Aïn Abid et Ouled Rahmoune, un peu à Aïn Smara et dans la commune de Constantine. Et ce phénomène va avoir des répercussions sur le rendement agricole des champs cultivés. « C'est tout, a poursuivi M. Ghediri en précisant que les dommages subis dernièrement par les champs de la commune de Ouled Rahmoune sont dus à la grêle ». Le DSA a bien souligné que, jusqu'à présent, « nous n'espérons pas une récolte qui soit assez bonne comme celle de l'année dernière, mais il y aura quand même une production qui sera emmagasinée.

Et je persiste à dire que nous sommes très optimistes quant à un niveau de récolte qui soit tout de même assez appréciable », a conclu notre interlocuteur.