Londres a de nouveau été la cible de trois attaques terroristes presque simultanées. Bilan : 7 morts et 48 blessés. Le modus operandi obéit à cette stratégie de Daech qui consiste à frapper avec les moyens de bord, voiture bélier et armes blanches. Cette escalade de l'horreur dans la gestion de l'empire criminel d'El Baghdadi répond à une seule logique : celle de passer un message aux capitales occidentales, leur signifiant qu'elles ne seront jamais plus à l'abri des attaques de Daech. Le but étant d'inscrire la peur dans les gènes des Européens et leur faire prendre conscience qu'ils pourraient être attaqués à tout moment, atteints dans les endroits les plus improbables.

Cette mise en scène des attentats, marque de fabrique de la nébuleuse terroriste, contribue à cette psychose et renforce cette certitude latente que les kamikazes, derrière un volant ou un couteau à la main, peuvent faire plus de mal qu'une bombe anonyme explosant quelque part en Europe. Daech sait pertinemment, à l'instar de tous les groupes terroristes, qu'un mort médiatisé à Londres, Paris ou Berlin a plus d'impact que 80 morts à Kaboul ou 200 cadavres à Baghdad. Et il surfe sur cette vague pour faire plus de bruit, associant plus que jamais leurs actes à une confession de foi. Le fait même d'associer le nom de l'Etat islamique à ces attaques barbares constitue l'un des buts recherchés par les créateurs de Daech : celui de diaboliser toute une religion. Les autres objectifs étant de démembrer les Etats nations en bantoustans.

L'attentat de Londres, à parier, n'est pas le dernier en série puisque les analystes sécuritaires s'attendent à d'autres actions similaires mais pas forcément en Angleterre. Daech a été fabriqué dans le seul objectif d'assurer la sécurité d'Israël. Et le monde, l'Algérie y compris, continue d'en payer le prix fort. Le monde doit prendre conscience que les combattants de Daech n'ont rien à voir avec l'islam et qu'au bout du compte, les fous d'Allah sont les premiers ennemis des musulmans.