Ils seront 12.142 candidats dont 6.832 filles à entamer,
dès ce dimanche et durant trois jours, les épreuves du BEM, répartis à travers
638 salles d'examen au niveau de 48 centres, où ils seront mis, selon M. Khenssous, le directeur de l'éducation, dans les meilleures
conditions.
Les candidats scolarisés seront au nombre de 11.906.
Enfin, 6 centres seront concernés par les épreuves en amazigh pour les 871
candidats (soit 40 candidats de plus que 2016). Pour cet examen du BEM, les
candidats sont appelés à passer quatre épreuves le premier jour, qui correspond
au 9e jour du mois sacré, avec les épreuves d'arabe, et physique le matin
(9h-13h) avec trente minutes de pause. L'après-midi sera consacré aux épreuves
d'éducation islamique (14h30-15h30) et civique (16h-17h). Les candidats feront
face à la chaleur, au jeûne, associés au trac et au stress. Côté sécurité et
bonne marche des examens, l'administration locale assure que « des mesures
draconiennes ont été mises en place pour assurer la sécurisation de cet examen
». A ce titre, M. Khenssous, qui ne veut pas trop
s'étaler sur la nature de ces mesures qui seront d'ailleurs reconduites et
renforcées pour les épreuves du baccalauréat, précise : «Tout a été mis en
place pour sécuriser les lieux d'examens et autres structures devant abriter
les activités liées à ces examens». Enfin, rappelle le directeur de
l'éducation, « les portes des centres ouvriront dès 8h30, soit une demi-heure
avant le début des épreuves fixé à 9h. Après le bris du scellé, aucun candidat
ne pourra accéder aux centres », exhortant ainsi élèves et parents à éviter les
retards.