|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les commissaires Otmani Mohamed (Chef du
centre opérationnel), Chouikhi Abdelkafi
(Chef de service de la sécurité publique) et Kadrine Abdelwaheb (Chef de service par intérim de la police
judiciaire) de la sûreté de la wilaya de Tlemcen, ont relevé jeudi lors d'une
rencontre avec les journalistes, que les cambriolages, braquages et vols à la
tire ont nettement chuté durant la première semaine du mois de Ramadhan et ce,
grâce au renforcement du dispositif mis en place (H/24), notamment dans les
quartiers du grand Tlemcen (Mansourah, Chetouane et
Tlemcen) et autres villes de la wilaya où des contrôles fixes et mobiles sont
opérés, tout au long de ce mois du jeûne qui coïncide avec la période des
épreuves du BEM et du bac.
Les responsables de la police de Tlemcen ont souligné que la raison principale de cette baisse significative de la criminalité est liée à une plus grande présence de la police dans la rue, une meilleure coordination, et l'intensification des collaborations entre les différents services de police de la sûreté de wilaya. Selon eux, les policiers ont beaucoup travaillé en termes de prévention et de lutte contre la criminalité, et cela a eu un effet positif. Cela permet à la police de faire face aujourd'hui à d'autres défis, liés à la montée de la violence et à la menace de la drogue et de la toxicomanie. Dans ce cadre, les responsables n'ont pas précisé si des enquêtes sont effectuées pour connaître le nombre de décès liés directement ou indirectement aux risques de consommation de drogue, de pharmacodépendance, d'abus et d'usage détourné des substances, plantes, médicaments ou autres produits aux conséquences néfastes pour la santé publique. Il faut souligner dans ce cadre que, faute d'experts volontaires, l'on déplore une absence totale des analyses toxicologiques pour connaitre les causes des décès de jeunes liés à la drogue et aux substances psychoactives. Par ailleurs, l'on saura que les cadres et psychologues de la sûreté de wilaya ont lancé récemment une vaste campagne d'appui psychologique aux élèves de terminale qui s'apprêtent à passer cette année du 11 au 14 du mois courant leur examen de baccalauréat, pour une meilleure préparation aux épreuves. «Cette campagne est organisée en coordination avec la direction de l'éducation dans le cadre du programme mis en place par la direction générale de la Sûreté nationale, visant à augmenter les chances de succès des élèves. Nos psychologues et cadres participent à cette action par l'organisation de séances de relaxation lors desquelles des conseils seront prodigués aux élèves pour leur permettre de déstresser à l'approche de la situation d'examen, qui est redoutée par les élèves vu que le bac est décisif dans le cursus scolaire et professionnel. Nos policiers expliqueront l'attitude que doit suivre l'élève afin de dépasser les épreuves de nerfs, angoisse, stress, et trac. L'élève doit apprendre à affronter les épreuves de connaissances et surtout savoir restituer l'ensemble des connaissances acquises au cours de l'année scolaire. Nos psychologues du centre médical apprennent à l'élève comment il doit se préparer en conséquence sur le plan psychologique. Comment il doit travailler de manière efficace sur le plan pratique». |
|