Près
de 91.000 consultations et 29.000 hospitalisations dont 16.000 hospitalisations
du jour ont été enregistrées par les différents services de l'Etablissement
hospitalier et universitaire (EHU) 1er-Novembre 1954 d'Oran, durant les quatre
premiers mois de l'année 2017. Concernant les actes opératoires, 4.066
opérations chirurgicales ont été effectuées durant la même période. Ainsi et
avec 20.235 consultations, 2.447 admissions, 2.906 hospitalisations du jour, 793
interventions chirurgicales et 298 malades évacués reçus en quatre mois, le
service des UMC vient en tête de liste. Le service de gynécologie obstétrique
vient en deuxième position avec 8.809 consultations et 3.639 hospitalisations.
Le service de gynécologie obstétrique est suivi par le service endocrinologie
(près de 6.040 consultations), vient ensuite le service de médecine interne
(avec près de 5.000 consultations) et le service de chirurgie orthopédique et
traumatologique (avec près de 4.456 consultations et près de 300
hospitalisations). D'autre part, lancé par l'EHU 1er-Novembre début janvier, le
service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR), qui est un service médical
d'urgence, a pris en charge durant les quatre premiers mois de cette année 55
patients souffrant de différents maux dont 34 femmes. Les 55 malades ont
bénéficié de consultations spécialisées.
Durant
la même période, 44 patients ont été hospitalisés après avoir été pris en
charge par la même équipe, a-t-on appris de la cellule de communication. Les
services mobiles d'urgence permettent de sauver des vies avec le déplacement
des équipes médicales au chevet des patients. Le SMUR intervient lorsque c'est
nécessaire et se déplace vers le malade, en cas de crises d'épilepsie, douleurs
thoraciques, accidents cardiovasculaires, entre autres. Cette expérience
s'inscrit dans le cadre de la prise en charge des urgences médicales. La
médecine d'urgence est en pleine évolution. L'urgence médicale et chirurgicale
est définie comme une situation du vécu humain qui nécessite une intervention
immédiate ou rapide sans laquelle le pronostic vital ou fonctionnel pourrait
être engagé. En effet, ce premier service du genre à l'échelle nationale
intervient lors d'un accident ou lorsque le pronostic vital d'une personne est
prononcé, à domicile ou dans la rue. Des véhicules composés d'un médecin
urgentiste, d'un infirmier et d'un ambulancier et comprenant tout le matériel
nécessaire à la réanimation apportent les premiers soins d'urgence en vue du
transport de la victime à l'hôpital après sa stabilisation. Pour lancer ce
service, une équipe composée de 16 médecins urgentistes a été formée par des
spécialistes français.