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Depuis le début de ce mois, l'on assiste à un
véritable branle-bas de combat chez les policiers pour remettre de l'ordre dans
les artères, places publiques et voies piétonnes de la ville envahies aussi
bien par les marchands à la sauvette que par les motocyclettes, dont les
propriétaires sont le plus souvent dépourvus de documents administratifs, plus
particulièrement pour une vingtaine de grosses cylindrées qui font la loi et
terrorisent les piétons. Une opération vient d'être menée dans tous les
quartiers de la ville par la sûreté de wilaya qui a mobilisé ses effectifs.
Dans le cadre de cette vaste opération souhaitée et chaudement applaudie par
l'ensemble des citoyens, particulièrement les parents d'élèves, les policiers
placés en faction au niveau de différents carrefours et devant les établissement scolaires ont pu mettre hors circuit plus
d'une centaine de motocyclettes qui ne cessaient de rendre la vie dure aux
citadins par leurs vrombissements incessants et les nuisances sonores qu'elles
occasionnaient aux élèves en cette période de compositions. Qui n'a pas été
surpris par ces pelotons motocyclistes, des casse-cous inconscients du danger,
s'adonnant à de vrais rallyes, se fixant comme circuits préférés les avenues
principales de la ville.
D'autre part, les éléments de la brigade chargée de l'environnement et de l'hygiène ainsi que ceux de la voie publique ont réussi à libérer les places publiques et trottoirs envahis par des marchands de fruits et légumes qui ont colonisé tous les espaces libres y compris sur la place principale Emir Abdelkader et les voies mitoyennes aux établissements scolaires. Pas moins de 12 personnes activant dans ce créneau ont été interpellées. Reste cependant, et c'est le vœu le plus largement partagé par les citoyens, la prolifération des restaurants qui entravent la circulation piétonne par l'installation sur le trottoir même des rôtissoires brûlant et fumant, grillant le méchoui et des saucissons, de part et d'autre de l'avenue Premier Novembre, une pratique qui a fait tache d'huile et qui incommode aussi bien les passants que les riverains. Même les abords de la cité administrative n'ont pas été épargnés. La direction du commerce est interpellée pour mettre un terme à cette anarchie et à ce genre de commerces qui gangrènent l'environnement immédiat du citadin. La commune aussi qui délivre des autorisations d'occupation des voies piétonnes aux commerçants est également appelée à intervenir. |
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