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En
présence du coordinateur régional de l'ONPI (Organisation nationale des
promoteurs immobiliers), du président du conseil d'administration du Fonds de
garantie, réunis lundi avec les promoteurs de la wilaya d'El Tarf pour l'élargissement de leur bureau, les promoteurs de
la région, dans le débat qui a suivi l'élargissement de leur bureau passé de
trois à sept, ont saisi cette opportunité pour exposer leurs problèmes.
Les promoteurs endurent le calvaire depuis presque trois ans, avec de prime à bord un programme de presque 1.000 logements, entre formules LSP et LPA, bloqué. Situation pour le moins déplorable avec la perte d'emploi pour plus de 1.500 personnes et une attente de futurs acquéreurs qui n'a que trop duré. Citons les 200 logements qui attendent leur lancement au chef-lieu de wilaya, le non-renouvellement des permis, des plans modificatifs qui ont traîné une année et demie, la bureaucratie au sein de la direction du logement et, cerise sur le gâteau, les 50 logements LPA à Besbes, achevés à 90% et dont le promoteur, au bord de la faillite, n'a pas encore perçu la 2e tranche, payable normalement quand les travaux atteignent les 60% selon El Hadj Naouri, gérant de ce projet. Les concernés, qui estiment être au bout du rouleau, ont accusé la directrice du logement. Pour rappel, le wali, après avoir constaté les dégâts dans la gestion de ce secteur, a mis à l'écart cette responsable depuis presque deux ans, adressant plusieurs rapports à la tutelle sans que cette dernière daigne prendre la moindre décision. D'où le désespoir de ces promoteurs qui ne savent plus où donner de la tête. |
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