|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Prévu
hier lundi, le conseil de l'exécutif communal a été décalé de 24 heures.
Rentrant d'un imprévu congé de cinq jours, le maire Boukhatem
a préféré différer la séance pour mieux cerner l'ordre du jour.
Quand on est le premier magistrat de la ville, il n'y a pas plus grave que de se retrouver à « subir » un menu de réunion ou, bien pire, un fait accompli. A l'évidence, ce n'étaient pas les points principaux inscrits au menu, dont notamment le BS 2017, qui étaient à l'origine de la temporisation du président de l'APC, mais les « divers » qui étaient doucement insérés entre eux. Les petites chemises qu'on glisse entre les porte-documents, dans l'intention parfois de les convertir en délibérations en un claquement de doigts. En vieux routier de la gestion municipale, Boukhatem a passé hier toute la journée dans son bureau à étudier et à regarder sous tous les angles les points proposés à l'ordre du jour. Et selon des indiscrétions, il a supprimé bien des points dont il a remis sine die le traitement. Un autre mobile de report avancé, quoiqu'officieusement, est lié à l'absence du secrétaire général de la commune, ainsi que nombre de directeurs de l'exécutif, en raison de leur mobilisation sur l'opération de relogement des familles occupant le Palais du Bey, qui a eu lieu hier. Le dossier central du conseil prévu, le budget supplémentaire (BS). Il est question précisément de la préparation et de l'élaboration de ce budget supplémentaire de l'année en cours -qui est établi généralement au second semestre de l'année- qui a essentiellement pour objectif de reprendre les résultats budgétaires de l'exercice précédent. Le moins qu'on puisse dire, c'est que jusqu'à l'heure, la visibilité est bien réduite et l'équipe de Boukhatem ne dispose pas de prévisions budgétaires fiables, notamment en termes de recettes toutes sources confondues, ce qui donne lieu à un tableau de bord assez flou. Elaboration du BS 2017 : manque de visibilite Une chose est certaine, c'est que l'exécutif communal se conforme scrupuleusement aux directives de la tutelle dans cet important exercice de budgétisation, en veillant à l'application stricte de l'instruction du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales n°425, du 6 avril 2017, relative aux modalités d'élaboration du BS. Consistant en cinq pages, ce document cadre et balise le terrain, à travers un ensemble de règles et de dispositions, pour les assemblées locales élues dans leur mission de mise au point du budget supplémentaire, à l'instar de la même démarche déjà suivie dans l'élaboration du budget primitif, et ce dans le cadre des mesures de rationalisation budgétaire. Les mesures dont est porteuse l'instruction ministérielle en question concernent plusieurs volets et points : section fonctionnement, recettes, recettes générées par les biens et les services communaux, l'assainissement des reliquats des subventions déjà accordées par la tutelle au titre du fonctionnement, les dépenses obligatoires, les dépenses nécessaires, les dépenses secondaires, section équipement et investissement, les nouveaux programmes, assainissement de la nomenclature des programmes d'équipement, le respect des règles de l'équilibre et de la rigueur budgétaires, le principe de la solidarité intercommunale, etc. L'exécutif communal devra par ailleurs examiner le dossier relatif à l'avant-projet de réaménagement du foncier qui abritait les anciens abattoirs municipaux de Saint Hubert en marché de véhicules d'occasion, le dossier des trois ex-gares routières transformées en espaces de détente pour les familles, le dossier du transfert de la gestion des deux salles de cinéma Le Maghreb (ex-Régent) et Es Sâada (ex-Colisée) à l'ONCI en vertu d'une convention entre l'APC d'Oran et cet office public. |
|