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La
nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), issue des élections législatives
du 4 mai, tiendra sa première séance plénière, aujourd'hui, au titre de la 8ème
législature. Le bureau provisoire chargé de l'organisation de la première
séance de la Chambre basse du Parlement s'est réuni, dimanche, sous la
présidence du doyen des députés, Saïd Bouhedja, avec
les coordonnateurs des listes ayant obtenu 10 sièges, au minimum, aux
législatives. C'est au cours de cette réunion qu'ont été désignés les membres
de la Commission de validation de qualité de membre de l'APN. Conformément à
l'article 130 de la Constitution, « la législature débute, de plein droit, le
quinzième (15ème ) jour, suivant la date de proclamation des résultats par le
Conseil constitutionnel, sous la présidence du doyen d'âge de l'Assemblée
populaire nationale, assisté des deux députés les plus jeunes ».
Après l'élection de son bureau et la constitution de ses commissions, l'APN procédera à l'élection de son président pour la durée de la législature. Les 462 députés, dont 121 femmes, représentent 35 partis politiques et des indépendants. Selon les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel, le parti du Front de Libération nationale (FLN) a obtenu 161 sièges, alors que le Rassemblement national démocratique (RND) dispose de 100 sièges. Ces deux formations détiennent la majorité absolue, et devraient donc constituer l'ossature du futur exécutif. Le FLN a indiqué, dimanche, qu'il proposait le député Saïd Bouhedja, tête de liste, dans la wilaya de Skikda et qui a assumé plusieurs responsabilités, au sein du parti, à la présidence de l'APN. Cette proposition a reçu aussitôt le soutien du RND, dont les nouveaux députés s'étaient réunis, dimanche, sous la présidence du secrétaire général, Ahmed Ouyahia. Elargir la composante du gouvernement Par ailleurs, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a entamé depuis quelques jours, des consultations pour la formation du prochain gouvernement. Le secrétaire général du parti du FLN, Djamel Ould Abbès, a affirmé que l'alliance avec le RND était « toujours de mise ». D'autres formations pourraient rejoindre cette alliance, à l'instar de Tadjamoue Amel El Djazair (TAJ, 20 sièges), le Mouvement populaire algérien (MPA, 13 sièges) ou l'Alliance nationale républicaine (ANR, 6 sièges). Sollicité par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le Mouvement de la société pour la Paix (MSP) ne sera pas au prochain gouvernement. Cette décision a été prise, vendredi, par le Conseil consultatif national (Majliss echoura) du parti. Le secrétaire général du parti FLN a indiqué avoir été reçu par M. Sellal, à l'instar d'autres hommes politiques, et déclaré qu'il accueillait, favorablement, l'élargissement du gouvernement à d'autres partis, « à condition qu'ils s'engagent à appliquer le programme du Président de la République ». Le président de TAJ, Amar Ghoul, a, pour sa part, formulé le vœu de voir son parti jouer « un rôle important dans le Parlement et au sein du gouvernement ». L'ANR a, lui aussi, réitéré son soutien au programme du président de la République, estimant que la concrétisation des réformes induites par la nouvelle Constitution requièrent « la participation de tout un chacun et un engagement national ». La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a exprimé, quant à elle, la disposition de sa formation politique à « ouvrir des discussions avec les partis politiques patriotiques, indépendamment, de leurs orientations idéologiques et politiques, pour dégager, ensemble, les moyens de faire face aux dangers qui guettent le pays ». Mme Hanoune a qualifié de « très positive » la décision du MSP de ne pas participer au prochain gouvernement, interprétant cette prise de position comme une « défense du multipartisme ». |
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