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Tout de suite
après la déclaration du chef de daïra que «le dossier de l'habitat précaire
était clos et qu'il n'y a plus de relogement pour eux», les d'habitants de la
cité Kaidi Abdallah, appelée communément Aouinet El Foul, ont organisé
hier un sit-in devant le cabinet du wali pour voir exactement ce qu'il en est
auprès du premier responsable de la wilaya. Selon leur représentant, M. Taher, «il y a près d'une quinzaine de jours le même chef
de daïra nous avait affirmé que nos dossiers de recours sont acceptés et qu'il
n'y a aucun problème.
Et voilà, poursuit-il, qu'il fait volte-face maintenant et qu'il nous dit carrément que nous n'avons pas droit au relogement et que le dossier de l'habitat précaire et des glissements de terrain est clos». «Ces propos nous ont tous désarçonnés et sont tombés comme une massue sur nos têtes, alors nous avons décidé de tenir un rassemblement ici, devant le cabinet du wali, pour nous informer auprès de lui de ce retournement de situation». Car d'après les dernières déclarations des responsables à Radio Cirta, les relogements des zones d'habitation précaires sont terminés, mais la question des recours demeure et les prochaines opérations de relogement concerneront seulement les demandeurs de logement de type social et des recours des habitants des cités déjà transférés, poursuit notre interlocuteur. Il reviendra ensuite sur le cas de la cité de Aouinet El Foul en indiquant qu'«ils sont près de 200 familles à avoir déposé des recours parce que oubliées de l'opération de transfert qui a touché 850 de leurs voisins, qui ont été relogés au unités de voisinage n° 18 et 16 à la nouvelle à la nouvelle ville de Ali-Mendjeli». Il rappellera aussi que «rien ne présageait un développement pareil». Les protestataires ont été reçus en fin de matinée par le chef de cabinet qui, pour cause d'absence du wali, leur a conseillé de revenir une autre fois. |
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