Des
associations et des personnalités versées dans la préservation du Patrimoine de
la ville d'Oran viennent de lancer un ?SOS' en direction des services concernés
et au wali d'Oran, pour se pencher, sérieusement, sur le cas du monument
historique ?Porte du Caravansérail' connu également sous l'appellation ?Hôtel
des caravaniers' et de relancer le projet de sa réhabilitation. L'édifice
archéologique dont une partie s'est effondrée suite à la tempête de 2001 se
trouve, actuellement, dans un état d'abandon au jardin ?Ibn Badis'
ex Promenade de Letang. Le site devait faire l'objet
d'une opération de réhabilitation, en 2014. Cette porte devait faire l'objet d'une
réhabilitation par une équipe de spécialistes, en 2014. L'opération s'inscrit
dans le cadre de la valorisation des monuments archéologiques que recèle la
wilaya d'Oran dont cet édifice historique, laissé à l'abandon depuis plus d'une
décennie. Cette opération qui devait être menée en collaboration avec la
direction locale de la Culture et des associations versées dans la préservation
des sites historiques, porte sur un inventaire des vestiges de ce site, encore
visibles près de la Promenade ?Ibn Badis', au
centre-ville d'Oran, leur déplacement dans un lieu sécurisé en vue de les
préserver de toute forme de détérioration. L'opération devait, aussi, impliquer
des spécialistes en archéologie, en histoire et en sciences archivistiques.
Cette porte, qui se distinguait par son style architectural arabo-musulman, a
été construite, en 1848, pour servir d'accès au caravansérail, édifié au
quartier populaire de Sidi Houari. Le site est devenu ensuite l'hôpital Saint
Lazard, avant que l'imposante porte, détruite en 1883, ne soit reconstituée, à
la Promenade de Létang, actuellement ?Ibn Badis'. La ville d'Oran, une véritable cité-citadelle,
comptait plusieurs portes comme ?Bab Spanya' ou ?Bab Tlemcen', ?Bab Canastel', plus connue sous
le nom de ?Bab Labher' et ?Bab Santon', désignée, également, ?Bab
El Mersa' par les Oranais. Ces vestiges peuvent être
des produits touristiques à faire découvrir et à intégrer dans les ballades et
circuits proposés aux touristes et aux curieux.
Pour
rappel, l'antenne d'Oran de l'Office national de gestion et d'exploitation des
biens culturels protégés a, déjà, recensé les pièces de ce caravansérail, après
son effondrement. Elle a organisé une journée d'information, à l'occasion du
mois du patrimoine pour sensibiliser les citoyens, surtout les habitants de ce
quartier, à préserver ce monument archéologique.