![]() ![]() ![]() ![]() Le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, a indiqué qu'il sera dans l'obligation de
«cohabiter» avec le président de la FAF, Kheireddine Zetchi. Kerbadj qui est un fidèle
des fidèles de l'ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua,
avait provoqué mercredi dernier une assemblée générale extraordinaire pour
remettre sa démission aux membres de l'AG, en l'occurrence les présidents de
club. Ces derniers ont refusé sa démission et ont exigé de lui de poursuivre sa
mission à la tête de la LFP, c'est-à-dire aller au bout de son mandat qui se
termine en 2019. Ces mêmes présidents de club avaient mené la vie dure à Kerbadj, lequel a été sauvé par le président de la FAF de
l'époque, Mohamed Raouraoua qui avait «instruit» les
présidents de club d'accepter Kerbadj. L'actuel
président de la LFP a fait savoir qu'il a toujours eu des relations correctes
avec Zetchi, quand ce dernier était président du
Paradou AC. Toutefois, Kerbadj s'est plaint du manque
de considération à son égard de la part de Zetchi qui
est président de la FAF. En ce sens, Kerbadj a fait
savoir qu'il n'a pas assisté à la dernière réunion du bureau fédéral et n'a pas
été associé à l'élaboration du programme des matches de coupe d'Algérie et du
calendrier de la fin du championnat de Ligue 1. Kerbadj
a avoué qu'ils «ne se parlent pas» avec Zetchi. Tous
ces éléments ont amené Kerbadj à prendre la décision
de se retirer de la LFP. Toutefois, après le renouvellement de confiance dont
il a bénéficié de la part des présidents de club, Kerbadj
a souhaité que «la relation avec le président de la FAF s'améliore». Il a
également souhaité être «associé aux décisions de la FAF». Malgré le maintien
de Kerbadj et ses bonnes intentions», il faut
considérer que le ressort est cassé entre la FAF et la LFP. Le mystérieux
soutien unanime des présidents de club à Kerbadj ne
répond pas au souci de servir le football, mais il est perçu comme un moyen de
faire pression sur Zetchi et de s'opposer à lui par
le biais de la LFP. C'est dire que les intérêts des uns et des autres ont été
mis au-dessus de l'intérêt suprême du football national. En ce sens, la
cohabitation Zetchi-Kerbadj paraît impossible.
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