
Mana Abdelkader, de retour à la présidence de l'USMH, ne décolère pas. Il
accuse de nouveau ses détracteurs d'avoir nui au club. «Je tiens à mettre au
courant l'opinion sportive harrachie que l'USMH était
géré par des personnes qui n'ont aucun lien organique avec le club. Ces gens
interféraient dans les décisions de l'ancien bureau que présidait Mohamed Laïb. J'étais au courant de ces agissements et c'est pour
ces raisons que j'ai décidé de revenir aux affaires du club dans le but de
mettre fin à cette situation», a déclaré Mana au Quotidien d'Oran. Le nouveau
patron semble de plus en plus avoir la situation en main, ce qui explique les
conditions posées aux investisseurs qui veulent faire partie du club, dont
l'ancien président Ameziane Lefki
qui, dit-on, n'est pas le bienvenu dans la maison harrachie,
ce que dément Mana. «Personne ne s'oppose à la candidature de Lefki parce que le règlement de la SPA USMH a décidé de
mettre en vente cinquante mille actions. Et, pour information, celui qui veut
devenir actionnaire majoritaire au sein du club doit acheter pas moins de mille
actions. C'est cette condition qui peut faire reculer Lefki.
On a fait appel à un huissier de justice pour préparer l'opération de l'achat
des actions et son nom et son lieu de travail sont connus de tout le monde à El
Harrach», a précisé Mana qui signe et persiste qu'il ne compte pas rester aussi
longtemps à la tête de l'USMH au vu de son âge avancé. «Vu mon âge, il m'est
impossible de résister aux multiples pressions qui pèsent continuellement sur
la direction du club, mais je ne partirais que lorsque je sens que l'USMH est
entre de bonnes mains».
D'autre part Mana refuse l'installation d'un comité de supporters et
estime que le recours à cette éventualité en ce moment peut nuire à la stabilité
du club.