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Le
ministre de l'Energie, M. Noureddine Boutarfa, a eu
un entretien, mardi, à Madrid, avec le ministre espagnol des Affaires
étrangères, Alfonso Dastis, au cours duquel ont été
évoquées les relations des deux pays, notamment, dans le secteur de l'Energie.
Au secteur de l'Energie, a indiqué M. Boutarfa, il a été aujourd'hui, important de booster la coopération entre les deux pays, sachant que l'Algérie veut diversifier son économie, et les entreprises espagnoles disposent d'un savoir-faire qui pourrait renforcer cette volonté. Les énergies renouvelables ont, également, été abordées entre les deux ministres et notamment l'appel d'offres ?Atlas 1', le méga-projet de 4.000 MWc, en solaire, qui représente une opportunité pour les entreprises espagnoles de pouvoir venir concourir pour au moins essayer d'arracher une place, dans ce secteur qui permettrait, par ailleurs, de développer une industrie des énergies renouvelables, en Algérie. Les deux parties ont également, évoqué la question de la commercialisation du gaz, la réévaluation du projet d'interconnexion électrique, entre l'Algérie et l'Espagne, le renforcement des interconnexions gazières entre l'Espagne et la France, le renouvellement des contrats gaziers, a indiqué le ministre. M. Boutarfa a, aussi, salué l'Espagne pour l'appui qu'elle apporte pour le renforcement du projet ?ORVAL' de liaison en fibre optique Oran-Valence. Tout en expliquant l'impact de l'instabilité des marchés pétroliers et la baisse des prix des hydrocarbures sur la situation macro-économique de l'Algérie, le ministre a, en outre, mis en exergue les réformes structurelles entamées depuis quelques années, par le gouvernement algérien, pour réussir la conversion de l'Economie nationale en la diversifiant pour la rendre indépendante des hydrocarbures. En matière énergétique, M. Boutarfa a rappelé à l'assistance que l'Europe est le marché le plus important pour le gaz algérien, à travers, notamment, l'Espagne. «Nous intensifions les efforts d'exploration pour répondre aux besoins du marché intérieur et également de consolider la position de l'Algérie comme un acteur actif et fiable ,dans les marchés régionaux et internationaux », a-t-il dit.Tout en mettant en avant le grand potentiel de l'Algérie en termes de réserves d'hydrocarbures, le ministre a souligné qu'une grande partie de ces réserves reste, encore, inexploitée et ce pourquoi, a-t-il expliqué, l'intensification des efforts d'exploration est au cœur de notre stratégie et les opportunités d'investissement sont ouvertes pour nos partenaires. M. Boutarfa a, en outre, souligné que l'Algérie reste ouverte au partenariat, dans les domaines du raffinage et de la pétrochimie, pour une réalisation conjointe en énumérant les différents projets de raffineries, d'hydrocraquage de fuel oil, la production éthylène et celui du propane. A Moscou pour préparer la réunion de l'Opep Le ministre de l'Energie se rend, aujourd'hui, à Moscou, où il rencontrera son homologue russe, M. Alexander Novak, pour discuter de la coopération bilatérale, entre les deux pays, dans le secteur énergétique et de la situation du marché pétrolier mondial. Cette rencontre se tient à quelques jours de la réunion des pays de l'Opep, prévue pour le 25 mai, à Vienne. Pour rappel, la Russie (non membre de l'Opep) et l'Arabie Saoudite, grands producteurs de pétrole, étaient tombées d'accord, lundi dernier, sur la nécessité d'une prolongation de l'accord de réduction de la production pétrolière, jusqu'en mars 2018. Cette mesure doit permettre « de réduire le niveau des stocks de pétrole, à leur niveau moyen des cinq dernières années et de souligner la détermination des producteurs à assurer la stabilité, la prévisibilité et le développement durable du marché », avaient indiqué M. Novak et son homologue saoudien, Khaled Al-Faleh, dans un communiqué commun. « Moscou et Ryad consulteront les autres pays producteurs de pétrole, avant le 25 mai, afin de parvenir à un consensus complet sur une prolongation, pour 9 mois, de l'accord de réduction de la production », avaient-ils avancé. Les pays membres de l'Opep et 11 pays producteurs non membres vont discuter de la possibilité de prolonger l'accord de réduction de la production, à Vienne, les 24 et 25 mai, avait ajouté le ministre russe. « Il y a un consensus presque total sur l'importance d'étendre l'accord sur au moins six mois », selon le ministre koweïtien du pétrole, Issam Elmerzoug, qui préside la commission chargée de vérifier les réductions. A ce propos, M. Boutarfa avait, aussi, indiqué récemment que l'Algérie était également favorable pour prolonger la durée de la baisse de la production du pétrole. |
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