Confrontée
à une démographie galopante, la contrée côtière d'Aïn
El Turck fait face à un dur déficit en établissements
scolaires et en centres de santé et ce, au moment où un nombre indéterminé de
grandes superficies sont occupées par des chantiers de projets, en somnolence,
depuis des années. Là où le bât blesse réside dans le fait que ces chantiers à
l'arrêt, qui ne représentent, nullement, une priorité en termes d'utilité
publique, par rapport au besoin urgent de la population, ont été, tout
simplement, transformés en lieux de beuveries et /ou de rencontres pour
marginaux. Ce piteux constat représente l'une des incartades des responsables
concernés, constituant l'éventail varié de couacs, à l'origine de la cruelle
déchéance des prestigieux paysages de cette contrée, qui jouit d'énormes
potentialités touristiques, fort malheureusement, inexploitées par manque
d'esprit de créativité, voire carrément d'ignorance de la notion du sujet.
Selon les déclarations glanées par ?Le Quotidien d'Oran', des parents d'élèves,
domiciliés dans les localités de St Roch, Trouville, au quartier ?Commandant Ferradj', communément appelé ?Douar Maroc', du village de
Cap Falcon et de ses localités limitrophes, sur le territoire de la
municipalité d'Aïn El Turck,
et la liste est, encore, longue, ont dénoncé l'absence d'un collège et d'un
lycée, dans leur lieu de résidence. Nos interlocuteurs s'interrogent sur le
pourquoi et le comment de la réalisation de 2 lycées, mitoyens l'un de l'autre
dans ladite municipalité, alors qu'il n'en existe aucun dans les autres zones.
Les responsables locaux, qui se sont succédé ont annoncé la réalisation de
collèges, dans les zones à forte concentration de la population et d'un
troisième lycée dans cette municipalité (information rapportée par ?Le
Quotidien d'Oran' mais, malheureusement, aucun de ces projets n'a été lancé à
ce jour. Et comme le ridicule ne tue point, le projet de
réalisation d'un groupe scolaire de 6 classes, dans la localité de St Roch,
devant être réalisé en 2015, pour un apport financier de 3 milliards de
centimes et un délai de 12 mois et d'un CEM dans le quartier ?Mohamed Ghriss', pour 12 milliards et un délai de réalisation d'une
année où encore la réalisation, en 2014, d'un autre groupe scolaire de 12
classes pour 6 milliards de centimes et un délai de 12 mois, dans le quartier Bensmir, communément appelé ?Douar naquousse',
n'ont toujours pas vu le jour. Idem pour une école fondamentale et un
CEM, dans le village de Cap Falcon pour 12 milliards de centimes et un délai
d'une année ou encore le projet de réalisation d'un lycée, à Aïn El Turck, pour 25 milliards
pour un délai de 12 mois. Les infrastructures sanitaires ne sont pas en reste,
à l'image du projet d'une polyclinique dans le quartier Bensmir,
en 2015, pour un montant de 10 milliards de centimes pour un délai de 12 mois
et d'une autre, à Cap Falcon, pour un montant de 10 milliards de centimes, pour
un délai de 12 mois, en 2014, et la liste est encore, beaucoup plus longue. Ces
projets, ont reçu l'aval de la wilaya et ce, suite aux propositions de la daïra
d'Aïn El Turck. Ce
déplorable état de fait ne constitue, malheureusement, que la partie émergée de
l'iceberg, en matière de promesses non tenues, qui ont été annoncées à la
population, dans le cadre de l'amélioration de leur cadre de vie.