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Le
Syndicat national autonome des travailleurs d'électricité et du gaz Sonelgaz «SNATEGS» compte déposer plainte pour «entrave à
l'exercice syndical» contre 31 directeurs de distribution (DD) Sonelgaz, a annoncé hier le syndicat dans un communiqué. Le
SNATEGS annonce également une série de plaintes contre de hauts cadres de Sonelgaz parmi lesquels le PDG du groupe et le secrétaire
général de la Fédération des travailleurs de l'électricité et du gaz (UGTA). Le
syndicat autonome promet, à ce propos, de publier prochainement sur sa page
officielle «des révélations détaillées avec preuves à l'appui» sur ce qu'il
qualifie de véritable «scandale» impliquant ces hauts cadres. Il annonce dans
ce même ordre d'idées la tenue très prochainement d'une conférence de presse où
ce scandale sera abordé.
Dans ce même communiqué, le SNATEGS lance un appel à l'adresse des travailleurs de Sonelgaz de la wilaya d'Alger les invitant à adhérer au Syndicat autonome des travailleurs d'électricité et du gaz Sonelgaz et à rejoindre le mouvement «Dignité» au niveau de la capitale. Il y a lieu de noter que ces plaintes annoncées par le SNATEGS sont présentées comme une «riposte» à ce qui est qualifié de «pratiques abusives» de la part de l'administration de Sonelgaz dans le cadre d'un plan qui prévoit également une grève de 5 jours annoncée du 21 au 25 mai en cours. Un grève qui sera ponctuée par des sit-in devant toutes les directions où des «délégués sont persécutés» ainsi qu'au niveau des directions de la capitale, tel qu'annoncé auparavant par le syndicat. Baptisée «Dignité 4», cette grève a été décidée en réaction à «la campagne machiavélique menée par les dirigeants du groupe à l'encontre des valeureux et courageux délégués et membres du SNATEGS», a indiqué récemment le président du SNATEGS, M. Raouf Mellal. Le groupe Sonelgaz, a-t-il expliqué au Quotidien d'Oran, a «usé de procédures judiciaires par le dépôt de plaintes comportant des déclarations mensongères contre les syndicalistes autonomes et les membres grévistes». Aussi, a-t-il ajouté, «il a été procédé à la notification de décision de mise à pied à pas moins de 67 délégués syndicaux, ainsi que la convocation pour comparution devant les tribunaux sociaux de plus de 800 travailleurs entre délégués et grévistes à travers le territoire national. Et les sanctions continuent de pleuvoir à l'image des décisions de mutation, qu'on vient tout juste de recenser, prises par l'administration à l'encontre de 20 travailleurs transférés vers des sites de travail éloignés de plus de 100 kilomètres de leurs lieux de résidence, a-t-il par ailleurs signalé. |
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