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Est :
Tébessa: Une formation en attendant de combler les déficits au niveau des maternités
par A. Chabana ![]() L'Institut
national supérieur de la formation paramédicale a abrité la 2ème Journée de
formation continue, un cycle de formation rendu obligatoire depuis 2002. Cela
entre dans le cadre du protocole de jumelage entre l'EPH spécialisé mère-enfant
Khaldi-Abdelaziz de Tébessa et le CUH d'Annaba. La
journée en question a comme thème « Maladies liées à la gynécologie
obstétricienne ». Dans une déclaration faite à la station de
la radio locale, le directeur de l'EPH spécialisé mère-enfant, Ali Salmi, a
rappelé l'importance de cette rencontre d'information, concernant
l'amélioration des conditions médicales et paramédicales de la prise en charge
et de la mère et du bébé et ainsi, éviter les complications qui peuvent
survenir et apparaître au moment de la grossesse et de l'accouchement et même
en phase post-accouchement, se mettre au diapason des nouvelles techniques et
connaissances dans le domaine de la gynécologie obstétricienne. Dans sa
communication intitulée «Choc hémorragique», le Dr Adel
Ines, spécialisé en anesthésie-réanimation, a indiqué
que le choc hémorragique constitue la première cause de décès chez le jeune
sujet. La prise en charge pluridisciplinaire peut s'effectuer, pour maîtriser
l'hémorragie, améliorer la consommation d'oxygène de même pour la nécessité d'un
sondage urinaire. D'autres préoccupations inhérentes à l'accouchement ont été
abordées par les praticiens présents, en particulier, le problème de l'anémie
chez la femme enceinte, ainsi que la pratique de la césarienne, questions mises
en exergue par le professeur O. Guellati. A noter la
présence à cette journée de formation continue de plusieurs chefs
d'établissement hospitalier, de médecins et personnels paramédicaux dont des
sages-femmes, cheville ouvrière de toute opération d'accouchement, comme l'a si
bien dit le Pr. Djebbari du CHU d'Annaba, à qui
revenait la conduite de l'équipe médicale venue encadrer la rencontre. Et pour
que le sujet soit complet, faudra-t-il le rappeler, les maternités de la wilaya
de Tébessa, au nombre de deux, très éloignées l'une de l'autre, accusent un
déficit en matière de coordination, en sus de médecins spécialisés,
gynécologues et anesthésistes-réanimateurs, entre autres, ainsi que le nombre
excessivement important des accouchements pratiqués.
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